Le variant britannique du coronavirus continue d'inquiéter l'Europe et notamment la Belgique. Mardi 19 janvier, le ministre de la Justice du pays, Vincent Van Quickenborne, a indiqué que les Belges ayant passé plus de 48h dans une zone classée rouge, dont la France, devraient obligatoirement se faire tester à leur retour. Sans quoi, elles seront sanctionnées d'une amende de 250 euros.
Depuis la fin du mois de décembre, le Royaume demande à ces voyageurs de s'isoler et de se faire tester dès leur retour de l'étranger. Un nouveau test est exigé le 7e jour de leur quarantaine. Si ce dernier est négatif, la sortie d'isolement est autorisée. La nouvelle circulaire annoncée par Vincent Van Quickenborne implique que le non-respect de cette procédure sera dorénavant puni.
Avant d'entrer sur le territoire belge, les voyageurs sont tenus de remplir le Formulaire de localisation du passager (PLF). Le nom de la personne, son numéro de registre national belge et celui de sa carte d'identité sont notamment demandés, de même que son numéro de téléphone et les pays visités. Sachant que la majeure partie du monde, y compris la France, est classée zone rouge par la Belgique.
C'est grâce au PLF que Sciensano, le Centre de recherche et Institut national de santé publique belge peut identifier ceux qui doivent se faire tester. Si les individus concernés refusent de s'y soumettre, même après un rappel officiel, l'intervention de la police et/ou du ministère est possible. Le contrevenant s'expose alors à une amende de 250 euros et, s'il y a récidive, à la délivrance immédiate d'une citation à comparaître en justice. Selon les informations de l'Echo, ceux qui décideraient de ne pas remplir le PLF pour échapper à la sanction encourent la même amende.
Cette nouvelle circulaire a notamment été rédigée par le collège des procureurs généraux. Son président, Johan Delmulle, dont les propos sont rapportés par l'agence de presse Belga, affirme que «certaines initiatives individuelles comportent des risques accrus pour nous tous. Il est donc naturel que des mesures appropriées soient prises pour protéger l'intérêt général et ceux qui respectent scrupuleusement les règles».