Le sujet des trottinettes est devenu ultra-sensible. Il y a quelques jours, la ville de Marseille a décidé d'interdire leur circulation sur les trottoirs. À Paris, la mairie garde toujours un œil sur le dossier. Mais c'est au niveau gouvernemental que les partisans d'une régulation plus stricte veulent agir. Une association de victimes d'accidents de trottinettes sera reçue lundi 12 août, au ministère des Transports.
Arnaud et Jean René ont tous les deux vu leur femme se faire percuter par un conducteur de trottinette électrique. Après ces accidents, ils ont décidé de créer une association pour aider les victimes d'engins motorisés et lutter contre ce qu'ils appellent l'anarchie urbaine.
Ce matin, ils vont être reçus au ministère des Transports. Tous les deux souhaitent d'abord qu'une étude d'impact soit menée. Dernièrement, la mairie de Paris a interdit aux utilisateurs de trottinettes électriques de circuler sur les trottoirs. Mais, pour Arnaud, ces mesures sont insuffisantes.
L'association demande une réglementation plus sévère sur la circulation et souhaite pouvoir identifier facilement chaque utilisateur de trottinettes. À la rentrée, l'association, qui a lancé une pétition en ligne, compte mener une nouvelle action, cette fois collective, contre la ville et déposer plainte pour mise en danger de la vie d'autrui.