Les lycéens sont dans la rue depuis quinze jours. Certains syndicats ont promis un «mardi noir» pour ce 11 décembre.
Selon un premier comptage du ministre de l'Education nationale, 170 établissements étaient perturbés ce mardi matin, dont une soixantaine bloqués.
Le mouvement des lycéens est apparu dans le sillage des gilets jaunes. Les lycéens mobilisés réclament la suppression d’une série de mesures annoncées ou déjà mises en place comme le contrôle continu dans la réforme du bac.
Mais c’est la plateforme d’orientation de l’enseignement supérieur ParcourSup qui cristallise les revendications. Pour l’Union nationale lycéenne, il s’agit notamment de révéler les critères : dans ces critères, des pré-requis, qui selon un autre syndicat désavantage les lycéens issus des filières professionnelles et technologiques.
Les syndicats demandent aussi des moyens et des recrutements pour alléger les classes où il peut y avoir jusqu’à 35 élèves. Dernière mesure dont les lycéens ne veulent pas, le Service national universel, une promesse de campagne d’Emmanuel Macron. Le dispositif doit être expérimenté en 2019. Les syndicats de lycéens assurent déjà qu’ils resteront mobilisés jusqu’à ce qu’ils obtiennent satisfaction.
Un sujet de Nicolas Dumas.