En raison des trafics de drogue qui se déroulent aux pieds de son établissement, la direction de l’école de communication et de journalisme d’Echirolles (Isère), envisage de déménager.
Plus aucune porte n’est fermée compte tenu de la situation. L’Institut de la communication et des médias, antenne de l’université de Grenoble (Isère), basée à Echirolles, fait face à des trafics de drogue permanents.
En effet, des points de deal se sont installés aux pieds de l’établissement. «C’est dans le paysage», a raconté un étudiant interrogé par CNEWS, d’un ton ironique. S’il a relevé qu’il n’avait jamais eu d’ennuis avec les trafiquants, celui-ci a reconnu que les étudiantes «se faisaient un peu plus emm****der».
Face à ce fléau, la direction de l’établissement ne ferme pas la porte à un déménagement, au nom de la sécurité de ses étudiants et du personnel.
Une élue tire la sonnette d’alarme
Alors que la situation est de plus en plus préoccupante, la maire communiste d’Echirolles, Amandine Demore, a appelé, le 10 septembre dernier sur Franceinfo, «à la responsabilité de l’Etat» pour lutter contre le trafic de stupéfiants et les violences qui gangrènent l'agglomération grenobloise.
Le 9 septembre dernier, un jeune homme de 24 ans a été grièvement blessé à coup de couteau, au lendemain de la mort de Lilian Dejean, un agent municipal tué par balle.
L’édile d’Echirolles, qui défend le retour de la police de proximité, a compté «18 fusillades» cet été sur l’agglomération grenobloise.