Les forces de l’ordre ont évacué le campus de la Victoire, à Bordeaux (Gironde) ce vendredi. Il était occupé depuis le 21 mars, après l’annonce de l’utilisation du 49.3 et le rejet des motions de censure. Les lieux ont subi de nombreuses dégradations.
Il était devenu un «bastion de repli» lors des manifestations contre la réforme des retraites. Ce vendredi 31 mars au petit matin, le campus de la Victoire de l’université de Bordeaux (Gironde) a été évacué par les forces de l’ordre.
Depuis dix jours, l’établissement était occupé par un peu moins de 200 individus. Des étudiants, mais aussi des personnes extérieures ayant pris possession des lieux. En tout, 80 CRS ont été mobilisés pour cette opération, lors de laquelle 39 personnes ont été délogées.
La préfecture de Gironde a recensé un grand nombre de «dégradations matérielles, tags, dégâts des eaux, destruction des caméras de vidéoprotection et détériorations des équipements de défense contre l’incendie, occultation des portes, mise en place de barricades au niveau des points d’accès du bâtiment, rassemblement d’extincteurs et de bouteilles à l’intérieur du site. La tenue de soirées de type rave et la présence d’individus sur les toits a également été constatée».
Les forces de l'ordre ont procédé ce matin à l'évacuation et à la sécurisation des locaux de l'Université de la Victoire à #Bordeaux
d'infos https://t.co/DDrnm12kKx pic.twitter.com/wplRz5E9MO— Préfet de la Nouvelle-Aquitaine et de la Gironde (@PrefAquitaine33) March 31, 2023
L’université a déposé plainte. Le campus restera fermé jusqu’à la remise en état des locaux.