Alors que des cérémonies de commémoration sont organisées partout en France ce lundi 11 novembre, le monument honorant la mémoire des victimes de l'attaque survenue à la gare Saint-Charles de Marseille en 2017 a été dégradé.
Les voyageurs et autres visiteurs ont découvert ce lundi 11 novembre avec stupeur que la stèle en mémoire des victimes de l’attaque au couteau survenue à la gare Saint-Charles de Marseille en 2017 avait été vandalisée.
Selon France Bleu Provence - qui a constaté les dégâts sur place -, la plaque commémorative où était inscrit «À la mémoire des victimes des attentats terroristes», a été retirée. Le drapeau français et le haut du socle en plastique ont respectivement été rayés et incendiés.
@prefpolice13 s’est rendu sur place et condamne avec la plus grande fermeté l’acte de vandalisme de la plaque commémorative en hommage aux victimes des attentats terroristes.
Les auteurs sont activement recherchés et devront répondre de leurs actes. https://t.co/dDbnNmMn6S pic.twitter.com/rYmPAW8q5E— Préfet de police des Bouches-du-Rhône (@prefpolice13) November 11, 2024
Dans ce sillage, le préfet de police des Bouches-du-Rhône a condamné «avec la plus grande fermeté l’acte de vandalisme de la plaque commémorative en hommage aux victimes des attentats terroristes», ont écrit sur X les autorités après s’être rendues sur les lieux.
«Une profanation inacceptable»
Selon le média local, les circonstances du crime restent encore inconnues. C’est pourquoi, le parquet de Marseille a ouvert enquête pour «dégradation par incendie et vol par dégradation». Les images des caméras de surveillance seront bientôt analysées.
@prefpolice13 s’est rendu sur place et condamne avec la plus grande fermeté l’acte de vandalisme de la plaque commémorative en hommage aux victimes des attentats terroristes.
Les auteurs sont activement recherchés et devront répondre de leurs actes. https://t.co/dDbnNmMn6S pic.twitter.com/rYmPAW8q5E— Préfet de police des Bouches-du-Rhône (@prefpolice13) November 11, 2024
«Une profanation inacceptable envers les victimes et notre mémoire collective. Cet affront doit être fermement condamné, et les auteurs retrouvés et punis !», s’est ainsi indigné sur X Maxime Boudet, responsable de la communication du bureau départemental dans les Bouches-du-Rhône. Le maire de Marseille, Benoît Payan a aussi dénoncé «un acte de lacheté», annonçant que «les services de la Ville de Marseille se sont mobilisés pour remplacer cette plaque mémorielle dans les plus brefs délais.»
«Les auteurs sont activement recherchés et devront répondre de leurs actes», a de son côté insisté le préfet du département sur les réseaux sociaux.
Pour rappel, ce monument avait été installé après la mort de deux jeunes femmes, Mauranne et sa cousine Laura. Les étudiantes avaient été poignardées par Ahmed Hanachi, dont le crime avait été revendiqué par Daesh dans les heures qui ont suivies.