Le 11 janvier dernier, à Draguignan (Var), un joggeur de 55 ans a été gravement blessé par deux Rottweilers, qui n'étaient pas tenus en laisse. François Giannesini, ancien militaire, a confié à CNEWS qu'il a dû «tenter de protéger les points vitaux» de son corps. Le procureur de la République a demandé l'euthanasie des deux chiens.
Attaqué le 11 janvier par deux Rottweilers à Draguignan, François Giannesini nous a livré un témoignage glaçant sur sa violente agression. Ce militaire de 55 ans s'est «vu mourir».
Les deux molosses, auteurs de l'agression, se promenaient sans laisse et leur propriétaire était très loin derrière, lorsque l'attaque a eu lieu.
«J'ai tenté de protéger les points vitaux de mon corps en leur offrant mes avant-bras, ce qu'ils ont mordu pendant un moment avant d'arriver à me faire tomber», explique-t-il, précisant que «l'un des deux m'a mordu au mollet et a arraché une partie de mes muscles».
L'euthanasie des deux molosses requis par le procureur
C'est à ce moment que le propriétaire des chiens est arrivé, se souvient la victime, pour qui, «il est clair qu'une femme âgée, ou encore un enfant, aurait succombé au cours de cette attaque»
Vendredi, le procureur de Draguignan a indiqué son intention de requérir à l'euthanasie des deux molosses, et ce, même si «les analyses comportementales ont été positives», ont expliqué nos confrères de Var-matin.
En effet, cette décision est aujourd'hui motivée par la violence des faits puisqu'un risque de récidive est difficilement évitable. Toutefois, c'est à présent au tour du juge des libertés et de la détention de trancher. Il a désormais huit jours pour rendre sa décision.