Des nausées, des vertiges ou une forte douleur... A Rennes, Rose raconte s'être fait piquer au niveau du mollet gauche lors d'une soirée en boîte de nuit. Des dizaines de jeunes racontent aujourd'hui avoir été piqués en boîte de nuit ou dans des festivals. Un phénomène qui commence à inquiéter les autorités.
Le 17 avril dernier, Rose (nom d’emprunt) fêtait ses 33 ans en boîte de nuit à Rennes. Vers 4 heures du matin, la jeune femme a commencé à ressentir d’intenses douleurs dans les jambes et les fesses.
Cette trentenaire a remarqué le lendemain de sa soirée d'anniversaire qu'elle avait été piqué au niveau du mollet gauche. Pendant plus d'une semaine, la jeune femme a gardé un hématome.
«J'en ai parlé à mon médecin qui m'a fait des examens sanguins, HIV, hépatite, pour savoir si je n'avais pas été contaminée. Je devrais refaire ces examens dans trois mois», témoigne-t-elle.
En Ille-et-Villaine, plus d'une dizaine de plaintes pour des piqûres a été déposée ces dernières semaines. Aujourd'hui, Rose appelle les propriétaires d'établissement de nuit à installer plus de caméras de surveillance.
