La semaine dernière à Grenoble (Isère), une quinzaine de personnes ont été victimes de piqûres à leur insu en boîtes de nuit.
Alors que le parquet de Grenoble reçoit chaque jour de nouvelles plaintes, Zoë Stoppiglia, 20 ans a perdu connaissance après avoir été piquée à son insu jeudi soir en boite de nuit.
«Je me suis sentie très mal, j’ai complètement perdu la vision. En fait, en sortant, j’avais les jambes coupées, plus de force dans les jambes donc je suis tombée par terre et je ne sais pas vraiment comment j’ai réussi à m’assoir sur le bord du trottoir. A partir de là, j’entendais ce qu’il se passait autour de moi mais je ne voyais pas, je ne pouvais pas parler et je ne pouvais pas parler», a expliqué la victime au micro de CNEWS.
Malgré les examens effectués, l’étudiante n’a toujours pas connaissance des produits qui lui ont été administrés. «Sur le coup, je n’ai rien senti. J’ai même rejoint une copine, elle a regardé mes bras et mes jambes pour savoir si on trouvait quelque chose mais on ne voyait rien. C’est en allant aux urgences, j’ai commencé à avoir un point douloureux sur la fesse droite et c’est le lendemain qu’on a constaté la trace de la piqûre avec mon médecin», a conclu la jeune femme.
Comme elle, ils étaient une quinzaine de personnes à avoir subi une injection la semaine dernière en Isère. «Une des questions, c’est aussi : “pourquoi piquer les gens ?“ puisque dans aucun des cas que nous connaissons, il n’y a eu des plaintes, des vols commis après la piqûre ou des cas d’agressions sexuelles», a questionné le procureur de Grenoble, Eric Vaillant, sur CNEWS.
Ce dernier a invité les victimes à porter plainte rapidement. Une enquête pour administration de substances nuisibles a été ouverte.