Difficile d’être objectif quand il s’agit de Roger Federer. Il est mon idole absolue. J’aime tout chez lui : son style de jeu, son génie, son côté humain parfois…
J’étais content de le voir revenir à l’Open d’Australie. Il m’a beaucoup manqué, comme il a manqué au tennis pendant six mois. Sans faire injure à Novak Djokovic et Andy Murray, c’est quand même plus fun à regarder.
Vu son tableau, j’espérais qu’il passe deux tours et qu’il s’incline ensuite face à Tomas Berdych. Ça aurait été la logique. Mais il a été magique pour sortir le Tchèque, puis Kei Nishikori. Il a ensuite bénéficié de l’élimination de Murray par Mischa Zverev, pour avoir un tour un peu plus tranquille, avant de maîtriser jeudi son compatriote Stan Wawrinka en cinq sets (7-5, 6-3, 1-6, 4-6, 6-3), pour s’offrir le droit de disputer une 28e finale en Grand Chelem.
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Il faut avoir conscience de la dimension de l’exploit qu’il est en train de réaliser. On parle d’un mec qui a 35 ans et qui n’a pas joué pendant six mois. Maintenant, il attend de connaître son adversaire, qui pourrait être son ombre, Grigor Dimitrov, ou Rafael Nadal, qui revient également très fort, pour nous permettre d’assister au grand classique des années 2000. Mais je suis déjà heureux et encore plus amoureux.
Rooooooogeeeeeerrrrrr
— Pierre Ménès (@PierreMenes) 26 janvier 2017