Le Botox pourrait bientôt devenir «has been». Un nouveau remède miracle contre les rides fait beaucoup parler de lui ces derniers temps, le Frotox.
Commercialisée sous le nom d’Iovera, cette technique vient d’obtenir le marquage CE en Europe et commence à être proposée dans certains cabinets de chirurgie esthétique.
Contrairement au Botox qui consiste à injecter des toxines bactériennes sous la peau, le Frotox, utilisé pour l’instant uniquement pour les rides sur le front, paralyse les muscles grâce au froid.
Avec un appareil d’une vingtaine de centimètres à l’extrémité duquel sont placées trois petites aiguilles glacées à -80 °C, la technique consiste à congeler le nerf afin d’éviter le plissement du front. Le nerf frigorifié met ensuite plusieurs mois à se réchauffer, laissant entre temps les muscles détendus.
Selon quelques personnes qui l’ont testée, la technique du Frotox aurait l’avantage d’éviter l’effet «figé» caractéristique du Botox. En revanche, en raison de sa nouveauté, les effets indésirables restent mal connus. Des cas de migraines, de rougeurs ou d’hématomes ont déja été signalés. Certains scientifiques ont également souligné le risque qu'au bout d'un certain temps le nerf reste définitivement inerte.
Surtout, la technique reste relativement chère : il faudra compter environ 400 euros la séance de Frotox, dont la durée est d’environ quinze minutes. Deux à trois interventions par an étant nécessaires pour un effet constant, la facture peut monter très vite. Mais la beauté n’a pas de prix, paraît-il.