Hans Nkinsi, qui évolue à Béziers (Pro D2), a été condamné à 18 mois de prison, dont six mois ferme, pour violences conjugales en récidive, plus six mois ferme en raison de la levée d’un sursis.
La justice ne lui a accordé aucune clémence. Au terme de trois heures de débats particulièrement tendues, Hans Nkinsi a écopé, lundi soir, d’un total de douze mois de prison ferme pour violences conjugales en récidive sur son ancienne compagne. Dans le détail, le joueur de Béziers (Pro D2) a été condamné à dix-huit mois de prison, dont six mois ferme, pour des faits datant du 24 octobre dernier, auxquels se sont ajoutés six mois ferme en levée d’un sursis d’une autre condamnation sur une autre ex-compagne remontant à avril 2023.
Il est ressorti libre
Devant le tribunal correctionnel de Béziers, le deuxième ligne a reconnu à demi-mot avoir donné une gifle à la plaignante. «Au cours d’une dispute, elle a commencé à me cracher au visage, elle m'a giflé et a insulté ma mère qui est décédée. En voulant la calmer et la repousser, j'ai ma main qui a malencontreusement touché son visage», a-t-il confié, dans des propos rapportés par L’Equipe.
Dans cette affaire, Hans Nkinsi a également fait l’objet d’une enquête pour viol et séquestration sur conjoint ou ex-conjoint. Mais ces faits n’ont pu être déterminés, faute de preuves. Ressorti libre, provoquant un moment de tension à la sortie du tribunal entre ses proches et ceux de son ancienne petite amie, il pourrait bénéficier d’un aménagement de peine et échapper à la prison.
Il a rendez-vous devant le juge d’application des peines le 10 février prochain pour fixer les conditions de sa détention. De son côté, le club de Béziers, qui avait décidé de suspendre son joueur en dénonçant un «comportement inacceptable», a exprimé «son soutien à la victime» et convoquera Hans Nkinsi «dans les jours à venir».
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«Une décision sera prise d'ici à la fin de la semaine dans l'unique but de défendre l'intérêt supérieur du club, tout en demeurant respectueux des droits de chacun», a indiqué l'ASBH dans un communiqué.
Il y a un mois, son coéquipier Taleta Tupuola avait été condamné à quatorze mois de prison avec sursis pour des faits similaires avant d’être réintégré par le club biterrois et de disputer les deux dernières rencontres.
