L’équipe du Bénin, entraînée par Gernot Rohr, a été agressée en marge de son match en Libye, lundi soir, en éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2025.
Comme le Nigeria un mois plus tôt, l’équipe du Bénin ne gardera pas un très bon souvenir de son déplacement en Libye. En marge de son match des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2025, lundi soir, la formation entraînée par Gernot Rohr a été violemment agressée. Si la rencontre s’est bien passée sur le terrain entre les deux sélections, qui n’ont pu se départager (0-0), la situation a dégénéré au coup de sifflet final. «Après le match, c’était catastrophique», a d’ailleurs lâché Gernot Rohr au micro de Canal+ Sport Afrique.
#JourDeQualif : "Les policiers libyens ont sorti leurs matraques pour nous taper dessus"
Gernot Rohr raconte le calvaire vécu par son équipe en Libye après le match pic.twitter.com/w8vs1F0W5N— CANAL+ SPORT Afrique (@cplussportafr) November 20, 2024
Les «Guépards» ont été pris à partie et ont notamment été victimes «de jets de bouteille». L’entraîneur adjoint a même été pourchassé avant d’être frappé, alors que les joueurs ont été contraints de rester enfermés pendant plus d’une heure dans leur vestiaire avant d’être attaquée dans leur bus par des policiers locaux.
«Lorsqu’on est sorti, malheureusement il y a eu des événements très très regrettables qu’on ne devrait pas voir dans le football et là on a vu que c’est un pays qui n’est pas encore en sécurité. Même les policiers nous ont frappés. Ils sont rentrés dans le bus, on pensait que c’était pour nous sécuriser, et puis ils ont sorti les matraques pour nous taper dessus», a déploré Gernot Rohr.
Et alors que les joueurs devaient regagner leur club respectif, ils sont rentrés au Bénin à bord d’un avion spécialement mis à disposition par le gouvernement. «On a attendu toute la nuit l’avion, une dizaine d’heures. Les joueurs n’ont pas dormi et nous sommes retournés à Cotonou», a indiqué le coach allemand.
Ces péripéties ne sont pas sans rappeler la mésaventure vécue au mois d'octobre par le Nigeria, qui avait rebroussé chemin après avoir été séquestré pendant plusieurs heures dans un aéroport avant un match en Lybie. Et les «Super Eagles» avaient obtenu gain de cause en étant déclarés vainqueurs sur tapis vert par la Confédération africaine de football.