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Canoë-kayak : le célèbre entraîneur Jean-Yves Prigent mis en examen pour viols sur mineur et placé en détention

Déjà condamné pour violences sexuelles, le célèbre entraineur de 70 ans fait l’objet d’une nouvelle enquête. [PA Images / IconSport ]

Accusé de viols sur un mineur qu'il entraînait, Jean-Yves Prigent, figure majeure du canoë-kayak français, a été mis en examen et placé en détention provisoire, a fait savoir le parquet de Rennes ce jeudi.

Déjà condamné pour violences sexuelles, le célèbre entraîneur de 70 ans fait l’objet d’une nouvelle polémique, cette fois-ci pour viol, agression sexuelle et harcèlement. En effet, placé en garde à vue mardi après qu’un mineur qu’il entraînait a porté plainte en septembre pour plusieurs viols, Jean-Yves Prigent a été mis en examen et placé en détention provisoire, a indiqué le parquet de Rennes ce jeudi en début de soirée. 

La garde à vue de Jean-Yves Prigent, ancien entraîneur national de canoë-kayak, conseiller technique régional et coach du club de Rennes et ex-champion du monde en 1977, faisait suite à une seconde enquête ouverte par le parquet de Rennes après le procès de cet été. Au cours de celle-ci, l'intéressé «a reconnu partiellement les faits de viol, mais conteste les faits d’agression sexuelle et de harcèlement».

«Une attirance pour les jeunes hommes»

En septembre dernier, un ancien kayakiste ayant été coaché par Jean-Yves Prigent aurait porté plainte. Le jeune homme, qui serait encore mineur, a ainsi assuré, à la suite de la révélation des premiers signalements, avoir été violé à cinq reprises par l’entraîneur.

Pour rappel, en juillet, Jean-Yves Prigent a été condamné pour agressions sexuelles sur deux mineurs, à quatre ans de prison dont trois avec sursis probable, en plus d’une obligation de soins.

Les deux victimes, âgées respectivement de 17 et 16 ans, avaient dénoncé des attouchements alors qu’ils dormaient sur la même couchette que leur agresseur, dans un camion aménagé à l’occasion d’une escale à Châteauneuf-sur-Cher (Cher), les 14 et 15 mars 2024.

Des faits reconnus par le principal intéressé lors de son audience, décrit par un expert psychiatrique comme «ayant une attirance pour les jeunes hommes». Il avait exprimé «des regrets, des remords et la honte». «Cela ne représente pas ce que je suis», à savoir un homme «généreux et dévoué», avait-il déclaré. Il avait alors présenté ses «excuses aux jeunes, à leurs familles et au monde du canoë-kayak».

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