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«L'espace d'une seconde, j'ai cru que ma fille était morte» : l'édifiant témoignage d'un coach sportif victime d'un violent cambriolage par un migrant sous OQTF

Lundi 26 août, à Port-Marly, dans les Yvelines, Tomaz Mezou, un coach sportif, a arrêté lui-même un cambrioleur qui était dans sa péniche. Le cambrioleur, un Algérien sous OQTF, a été déféré en comparution immédiate dès le lendemain au tribunal judiciaire de Versailles.

Une affaire dramatique qui aurait pu l'être encore davantage. Il était 17h30, ce lundi, lorsque Tomaz Mezou, un coach sportif est monté à bord de sa péniche à Port-Marly dans les Yvelines.

À l'intérieur de sa salle de bain se trouvait un homme : «Je me suis retourné et je suis tombé nez à nez ici avec cet individu et c'est là que j'ai commencé à l'interroger en lui disant "Où est Ambre, ma fille ?". Là, il m'a dit "La fille, c'est pas moi, la fille c'est pas moi", et c'est là que j'ai pensé au drame tout de suite», témoigne Tomaz Mezou. 

Il s'est imaginé le pire, mais heureusement, sa fille n'est pas à bord de la péniche. Très vite, une bagarre a éclaté : «Il était très violent, il a tapé sur la table, sur les meubles, sur le canapé (...) Ça a duré des minutes et des minutes jusqu'à ce que ma fille arrive ici par l'escalier puisqu'elle a entendu mes cris donc elle est descendue. Pendant que ma fille s'était rapprochée, comme elle était près de lui et qu'il n'a pas réussi à me taper moi, il lui a jeté la barre de fer et il l'a touchée au poignet», ajoute le coach sportif.

le suspect habitué des vols sur les péniches

La fille de Tomaz a alors réussi à joindre la police par téléphone. Quelques minutes plus tard, les forces de l'ordre arrivaient sur place et maîtrisaient l'individu : «C'est-à-dire que j'ai eu tellement peur pour ma fille, l'espace d'une seconde, j'ai cru qu'elle était morte», se rappelle Tomaz les larmes aux yeux. 

Le prévenu est un Algérien sous OQTF sans domicile fixe. Il est suspecté d'avoir commis sept faits de vol sur des péniches. Selon une source proche du dossier, il a reconnu les vols en garde-à-vue mais nie avoir commis des violences.

Déféré de devant le juge mardi, il est actuellement en détention provisoire dans l'attente de son jugement le 1er octobre.

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