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Tennis : qu’est-ce que la trimétazidine, la substance interdite qui a conduit à la suspension d’Iga Swiatek ?

Iga Swiatek a été contrôlée positive en août dernier. Iga Swiatek a été contrôlée positive en août dernier. [SUSA / Icon Sport]

La n°2 mondiale polonaise Iga Swiatek a été suspendue un mois après un contrôle positif à la trimétazidine, en août dernier.

Nouveau tremblement de terre dans le monde du tennis. Déjà secoué par l’affaire de dopage du n°1 mondial Jannick Sinner, l’univers de la petite balle jaune est désormais ébranlé par l’annonce de la suspension d’Iga Swiatek. La n°2 mondiale et quadruple lauréate de Roland-Garros a été suspendue un mois après un contrôle positif à la trimétazidine «dans un échantillon prélevé hors compétition en août 2024», a indiqué, ce jeudi, l’Agence internationale pour l’intégrité du tennis (ITIA).

Interdite par l’Agence mondiale antidopage depuis 2014, ce produit est utilisé en temps normal pour soulager les angines de poitrine, mais aussi pour les cas de vertiges ou de baisses de l’acuité visuelle. Il pourrait également aider un athlète à maintenir un rythme cardiaque élevé pendant une durée plus longue.

Pour sa défense, Iga Swiatek, qui a accepté et purgé en grande partie sa suspension puisqu'elle a déjà été suspendue provisoirement entre le 12 septembre et le 4 octobre au début de la procédure, a évoqué l’hypothèse de la «contamination» ou d’«un reste médicamenteux».

«Les tests ont révélé que la mélatonine que je prenais depuis longtemps a été contaminée pendant sa conception à l’usine. La mélatonine est nécessaire pour moi pour gérer tous mes voyages et mon stress. Sans cela, je n’arrive pas à dormir», a confié la Polonaise dans un message posté sur les réseaux sociaux.

«J’espère que vous comprendrez que c’est une situation que je n’ai pas pu contrôler. Je n’ai rien pu faire pour éviter tout ça», a-t-elle ajouté, assurant vivre «l’expérience la plus dure» de sa vie. Et s’il lui reste huit jours de suspension, soit jusqu’au 4 décembre, Iga Swiatek reste néanmoins sous la menace d’un appel devant le Tribunal arbitral du sport de l’AMA ou de Polada (Agence polonaise antidopage). Comme Jannick Sinner.

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