Au lendemain de leur condamnation à un mois de prison, deux joueurs et un responsable du club égyptien du Zamalek, coupables d’avoir agressé des agents publics lors de la demi-finale de la Supercoupe d’Égypte à Abou Dhabi, ont été graciés par le président des Emirats arabes unis.
Ils ne séjourneront pas derrière les barreaux. Au lendemain de leur condamnation à un mois de prison et 50.000 euros d’amende, deux joueurs mais aussi un responsable du club égyptien du Zamalek ont été graciés par le président des Emirats arabes unis, et émir d’Abou Dhabi.
«Renforcer les liens de faternité qui unissent les deux nations»
«Le geste incarne le lien fraternel profond qui unit les Émirats arabes unis et la République arabe d’Égypte et reflète l’engagement constant de Son Altesse le cheikh Mohamed ben Zayed Al-Nahyane à renforcer les liens de fraternité qui unissent les deux nations et leurs peuples», a indiqué l’agence officielle de presse des EAU sur son site.
Mostafa Shalaby et Nabil Emad, ainsi que l’ancien gardien de but et actuel directeur sportif du club, Abdelwahed El-Sayed, ont été condamnés «pour avoir porté atteinte à la sécurité d’agents publics dans l'exercice de leurs fonctions, commis des actes qui troublent l’ordre public et provoqué des troubles devant les supporters», lors de la demi-finale de la Supercoupe d’Égypte entre Zamalek et le Pyramids FC organisé à Abou Dhabi, le 20 octobre dernier (1-1, 5 tab 4).
Les accusés n’avaient pas respecté les contrôles et avaient agressé les agents chargés de la sécurité de l’événement. Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux ont montré des joueurs du Zamalek se bagarrant avec un agent de sécurité au stade Al Nahyan avant d'être arrêtés. Placés en détention, les deux joueurs n’avaient pas participé à la finale perdue, quatre jours plus tard, face à Al-Ahly (0-0 6 tab 7).