Exclu, le week-end dernier, lors de la victoire de son équipe contre Toulouse (2-0), Eric Roy, entraîneur de Brest, a écopé d’une lourde suspension.
La commission de discipline n’a pas été tendre avec lui. Exclu, le week-end dernier, lors de la victoire de Brest à domicile contre Toulouse en Ligue 1 (2-0), Eric Roy s’est vu infliger, mercredi soir, trois matchs de suspension. L’entraîneur brestois se retrouve ainsi interdit de banc de touche, de vestiaire d’arbitres et de toutes fonctions officielles pour les rencontres à Auxerre, face au Havre et contre Rennes.
Des critiques contre l'arbitrage français
Peu après la demi-heure de jeu, à la suite d’un penalty accordé aux Toulousains, Eric Roy s’en est pris au 4e arbitre sur le bord de la touche. Averti d’un carton jaune par l’arbitre central, il a continué d’invectiver les officiels, écopant, dans la foulée, d’un carton rouge. C’est donc depuis les tribunes du stade Francis-Le-Blé qu’il a suivi le reste du match remporté par son équipe.
«Pour moi c’est pas pénalty, donc je l’ai dit au quatrième arbitre (…) A partir de là, comme je n’étais pas d'accord, il a appelé l'arbitre de centre qui est venu mettre un carton jaune. (…) Quand tu sanctionnes quelqu’un, tu lui dis un mot, le pourquoi du comment. (…) Et j’ai demandé au quatrième arbitre : ‘pourquoi il ne me parle pas ?’. Et le seul truc qu’il a fait, c’est de le rappeler pour qu’il me mette un rouge», a expliqué Eric Roy au coup de sifflet final, assurant ne pas avoir tenu de propos déplacés. «Il n’y a pas eu d’insultes (...) peut-être que j’étais un peu trop véhément, ça je peux l’accorder», a-t-il confié avant d’égratigner l’arbitrage français.
«J’ai connu l’arbitrage de ce premier match de Ligue des champions (jeudi dernier contre Strum Graz, ndlr) et j’ai vu le management du quatrième arbitre qui était exceptionnel dans sa manière de parler, de dédramatiser, même si on n’a pas été d'accord plusieurs fois sur des situations. Mais (cette fois-ci), au lieu d’engager un dialogue, ce sont des sanctions qui tombent tout de suite (...) Il y a le très haut niveau et puis après il y a la Ligue 1, c’est toujours pareil», a-t-il regretté. Des critiques qui ont pu peser au moment de prononcer la sanction.