La femme de 39 ans, qui accuse Hugo Auradou et Oscar Jegou de l’avoir violée, est revenue sur sa soirée vécue le 6 juillet dernier à Mendoza (Argentine), maintenant sa version des faits.
Elle n’en démord pas. Âgée de 39 ans, Maria Soledad est la plaignante qui accuse Hugo Auradou et Oscar Jegou de l’avoir violée dans la nuit du 6 au 7 juillet dernier dans un hôtel de Mendoza pendant la tournée du XV de France en Argentine.
Alors que les joueurs, toujours accusés de viol aggravé, ont pu rentrer en France et reprendre l’entraînement avec leur club, la mère de famille, dont la «vie s’est arrêtée le 7 juillet 2024», est revenue sur cette soirée tout en maintenant sa version des faits et réclamant que justice soit faite.
«une avancée» dans les prochains jours ?
«Ils m’ont violée, violentée et traitée comme un morceau de viande. Je veux qu’ils soient condamnés !», a-t-elle déclaré dans un entretien accordé au Parisien.
«Ce sont des violeurs, deux pommes pourries qui ne devraient plus jamais avoir le droit de jouer au rugby», a-t-elle également lâché, assurant qu’il n’y a «pas de faille dans son récit». Et bientôt trois mois après les faits présumés, elle est «démoralisée» et «angoissée». Son sommeil est également très perturbé, puisqu’elle ne dort plus et qu’elle fait «des cauchemars toutes les nuits».
Et alors qu’elle «demande la vérité et la transparence», elle continue de se battre pour «que la société sache ce qu’il s’est passé et pour toutes les victimes de viol qui n’osent pas porter plainte». Maria Soledad, qui a le sentiment d’être «abandonnée par la justice de Mendoza» l’accusant de manquer «d’objectivité», espère que «la société condamnera les joueurs».
Un mois après la demande de non-lieu déposée par les avocats d’Hugo Auradou et Oscar Jégou, l’affaire «pourrait connaître une avancée» dans les prochains jours, selon Le Parisien, même s’il manque toujours les résultats des expertises psychologiques et psychiatriques de la plaignante.