Le PSG, sacré champion de France pour la 11e fois de son histoire, affrontera ce samedi 3 juin Clermont pour la dernière journée de la saison de Ligue 1. Mais contrairement à chaque année, il n’y aura pas de grandes festivités.
Un dernier match pour baisser le rideau sur la saison 2022-2023 mais pas de fête. En conférence de presse ce jeudi, à deux jours du match PSG-Clermont, Christophe Galtier a indiqué qu’il n’y aura en effet pas de festivités pour cette dernière rencontre de la saison.
La raison est simple et elle concerne le très grave accident de Sergio Rico, gardien espagnol du club parisien. «Le cœur est lourd, on fait en sorte d’avoir de l’énergie positive pour transmettre de la force à Sergio et du soutien à sa famille, sa maman, ses proches, a expliqué le technicien du club de la capitale. C’est un moment difficile. Les joueurs demandent toujours des nouvelles, il faut de l’espoir, être positif et envoyer de l’énergie à Sergio qui est un grand gaillard, qui se bat. Il faut croire à la vie, à la médecine. C’est une semaine incroyablement dure. On passe du champagne samedi soir après le titre à Strasbourg à ce qu’on apprend dimanche matin.»
L’ancien entraîneur de Lille et de Nice a poursuivi en confirmant que, par respect, il n’y aura pas de fête au Parc des Princes. «Il n’y a pas de festivités, pas de joie, il y aura à cœur pour Sergio et les supporters de faire un dernier bon match et d’essayer de trouver du plaisir, a-t-il indiqué. Ce ne sera pas un hommage mais il y aura un gros message de soutien pour Sergio de la part des joueurs, du club et des supporters. Il faut jouer ce match et faire en sorte que la soirée puisse être agréable pour ce dernier match.»
Les Parisiens, champions de France pour la 11e fois, recevront donc le trophée sur la pelouse à la fin du match contre les Auvergnats mais pour le reste, la sobriété sera de mise.
Sergio Rico se trouve toujours hospitalisé à l’hôpital Virgen del Rocio de Séville depuis son accident de cheval dimanche. Son état reste stable mais grave. «Il reste sous l’effet de la sédation, avec une surveillance et un suivi étroits, pris en charge par l’équipe de médecine intensive en accord avec d’autres spécialistes de manière multidisciplinaire», a confié une source hospitalière à l’agence ibère EFE.