Brigitte Henriques, présidente du Comité olympique français (CNOSF), a annoncé ce jeudi sa démission en pleine assemblée générale. En voici les raisons.
Un petit séisme dans le sport tricolore. La présidente du Comité olympique français Brigitte Henriques, élue en juin 2021, a démissionné jeudi de son poste, un coup de théâtre en pleine assemblée générale quatorze mois avant les JO 2024 de Paris, afin de mettre fin à une crise interne qui dure depuis plus d'un an et demi, a annoncé le CNOSF.
«En ouverture de l’assemblée générale du CNOSF qui se tient ce jour à la Maison du Sport Français, Brigitte Henriques a annoncé sa décision de rendre son mandat de Présidente du Comité National Olympique et Sportif Français, explique le communique de l'instance. Dans son propos introductif, Brigitte Henriques, première femme présidente du CNOSF, a expliqué devant les membres de l’assemblée générale, les raisons de sa décision.»
Conflits et rivalités internes
Les conflits et rivalités internes out eu raison de l'ancienne vice-présidente de la Fédération française de football, en guerre ouverte depuis des mois avec son prédécesseur Denis Masseglia. La secrétaire générale de l'instance Astrid Guyart va assurer l’intérim jusqu'à l'élection d'un nouveau président «dans les trois mois à venir», précise le communiqué du CNOSF.
«Astrid Guyart, secrétaire générale du CNOSF, assurera la présidence du CNOSF dans cette période de transition et devra organiser un Conseil d'administration qui élira un(e) président(e) en son sein dans les trois mois à venir, conformément aux dispositions statutaires de l'institution, peut-on lire sur le communiqué du CNOSF. Brigitte Henriques appelle l'ensemble des membres du mouvement sportif à demeurer mobilisés sur l'objectif essentiel et primordial : la pleine réussite des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris en 2024.»