David Lappartient a été élu jeudi président du Comité olympique français, héritant, à un an des Jeux de Paris, d'un poste vacant depuis la démission de Brigitte Henriques, le 25 mai.
Le CNOSF tient enfin son président. David Lappartient a été élu jeudi, et hérite donc du poste vacant depuis la démission de Brigitte Henriques, le 25 mai.
Le maire de Sarzeau (Morbihan), membre du CIO et patron de l'UCI (fédération internationale du cyclisme), a été élu avec 80% des voix par le conseil d'administration face à Emmanuelle Bonnet-Oulaldj, la coprésidente de la Fédération sportive et gymnique du travail (FSGT). David Lappartient a obtenu 36 voix contre 8 pour sa rivale, trois administrateurs n'ayant pas pris part au vote et un s'étant abstenu. Le mandat du nouveau président devra être confirmé par un vote d'une assemblée générale programmé le 13 septembre.
L’élection de ce poids lourd des institutions sportives françaises ouvre une nouvelle ère pour le CNOSF, qui a traversé la plus grave crise de son histoire pendant près d’un an et demi, jusqu’à la démission surprise de Brigitte Henriques le 25 mai. L’ex-présidente avait jeté l’éponge après des mois de luttes intestines et d’une guerre des clans qui avait plongé cette institution dans une situation «intenable», selon une source proche des arcanes sportives.
David Lappartient, qui a promis dans son programme d'œuvrer au «rassemblement» et à l'«unité», s'est engagé à exercer cette fonction de manière bénévole et a promis de «réduire la voilure de manière sensible» quant à ses différents mandats, assurant notamment qu’il démissionnerait en cas d'élection de son poste de président du Parc national régional du Morbihan (PNR). Le nouveau patron du mouvement olympique français, également président du conseil départemental du Morbihan, exerce une dizaine de mandats sportifs et électifs.