Grande favorite pour la demi-finale de Coupe du monde 2022 ce mercredi, l’équipe de France devra se méfier du Maroc qui pourrait s’inspirer de ce qu’avait réalisé la Grèce à l’Euro 2004.
Et pourquoi pas ? Après être sorti du «groupe de la mort» puis avoir éliminé l’Espagne et le Portugal, le Maroc est d’ores et déjà la sensation de cette Coupe du monde 2022. Reste désormais à savoir si les Lions de l’Atlas peuvent réaliser l’exploit d’aller au bout.
Cinq matchs, un seul but encaissé (un but contre son camp) et un collectif incroyable... L’équipe du Maroc réalise tout simplement une Coupe du monde de champions. Et encore plus lorsque l’on regarde son parcours.
Après avoir terminé premiers du groupe F devant la Croatie, vice-championne du monde, et la Belgique, troisième du dernier Mondial, les Lions de l’Atlas ont éliminé les Espagnols en huitièmes de finale puis le Portugal de Cristiano Ronaldo en quarts de finale. Ils se retrouvent désormais face aux Bleus, champions du monde en titre pour une place en finale.
Evidemment, l’équipe de France partira très largement favorite de cette rencontre contre le Maroc.
Mais les hommes de Walid Regragui donneront tout pour tenter de décrocher leur toute première finale de Coupe du monde. Ce qui serait évidemment encore plus historique. «On me prend pour un fou, mais ce n'est pas comme ça qu'il faut voir les choses, a confié le sélectionneur des Lions de l’Atlas. C’est un peu ce qu’on veut changer comme mentalité. On est venu avec beaucoup d’ambition. On est venu pour changer les mentalités de notre continent. On a notre mot à dire demain pour aller en finale. On a confiance. On a peut-être le parcours le plus difficile. A chaque fois, on nous prédit l’élimination mais on est encore là, avec nos valeurs. On va se battre demain pour aller plus loin (...). On a faim et on n'est pas fatigués.»
De quoi pouvoir aller au bout ? Pourquoi pas. L’exemple de la Grèce à l’Euro 2004 a montré que tout était possible.
A l’époque, les Grecs étaient eux aussi sortis d'un groupe particulièrement relevé, avec le Portugal, l'Espagne et la Russie. Ils étaient ensuite parvenus à battre la France en quarts de finale, puis la République tchèque en demies et enfin, le Portugal chez lui en finale. Le tout en se basant, à l'instar des Marocains, sur une défense intraitable, puisqu'ils n'avaient encaissé aucun but sur leurs trois matchs à élimination directe.