L’Iran a annoncé, ce lundi 28 novembre, la libération de plus de 700 prisonniers après la victoire de son équipe nationale, vendredi, contre le pays de Galles à la Coupe du monde au Qatar (2-0).
Un succès aux répercussions surprenantes. Après la victoire de son équipe, vendredi, face au pays de Galles à la Coupe du monde, l’Iran a annoncé, ce lundi, avoir libéré plusieurs centaines de prisonniers. Ce sont au total 709 détenus qui ont retrouvé leur liberté pour être précis. «Suite à un ordre spécial du chef de l’Autorité judiciaire après la victoire de l’équipe nationale de football (…) contre celle du pays de Galles, 709 détenus ont été libérés de différentes prisons du pays», a indiqué l’agence de l’Autorité judiciaire Mizan Online.
Et parmi les prisonniers libérés figurent «certaines personnes arrêtées lors des récents événements», a ajouté l’agence, faisant allusion aux manifestations déclenchées par la mort, mi-septembre, de la jeune Kurde iranienne Mahsa Amini (22 ans) décédée après son arrestation par la police des mœurs après avoir, selon cette dernière, enfreint le code vestimentaire très strict de la République islamique. Si la justice a affirmé avoir inculpé plus de 2.000 personnes dans le cadre de ces manifestations, des organisations de défense des droits humains à l’étranger ont fait état d’un nombre bien plus important d’arrestations.
Sur le plan sportif, l’Iran jouera sa qualification pour les 8es de finale, ce mardi, contre les Etats-Unis. Actuellement 2e du groupe B, derrière l’Angleterre, avec trois points, l’équipe dirigée par Carlos Queiroz a son destin en main. Elle sera qualifiée si elle s’impose contre les Américains ou si elle fait match nul et que, dans le même temps, le pays de Galles ne bat pas l’Angleterre. L’Iran peut même finir à la 1ère place en cas de victoire et si l’Angleterre ne gagne pas contre le pays de Galles.