Champion du monde de marche en 2017, Yohann Diniz a été condamné, ce mercredi, à deux mois de prison avec sursis pour délits routiers et outrages, après un contrôle d’alcoolémie positif en octobre dernier.
Il n’a pas fait le moindre commentaire à la sortie de l’audience. Yohann Diniz, qui comparaissait devant le tribunal judiciaire de Reims (Marne) dans le cadre d'une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), a été condamné, ce mercredi, à deux mois de prison avec sursis pour délits routiers et outrages datant d’automne dernier.
Il a également été écopé d'une suspension du permis de conduire de trois mois et d'une amende de 135 euros. Il devra aussi verser 150 euros de dommages-intérêts à chacun des trois gendarmes outragés.
Le champion du monde de marche en 2017 (44 ans), qui disposait d’un casier judicaire vierge, était poursuivi pour «conduite sous l’empire d’un état alcoolique», «outrages à une personne dépositaire de l’autorité publique», «conduite d’un véhicule à moteur pendant la rétention conservatoire du permis de conduire» et «mise en circulation d’un véhicule malgré l’immobilisation prescrite par un agent verbalisateur» et a reconnu l’intégralité des faits. Des faits qui remontent à huit mois en arrière.
Le 22 octobre dernier, alors qu’il circulait en voiture en Reims et Epernay, Yohann Diniz avait été arrêté par la gendarmerie et soumis à Champfleury à un contrôle d’alcoolémie. Ce dernier s’était révélé positif, avec un taux supérieur à 0,80 gramme par litre de sang. Emmené à la gendarmerie de Taissy, il est accusé d’avoir outragé les trois gendarmes. Mais il n’en est pas resté là.
Le lendemain, après avoir été autorisé à quitter la brigade, le triple champion d’Europe a tout simplement repris le volant de sa voiture, malgré l’obligation d’immobilisation du véhicule et la rétention conservatoire de son permis de conduire. Désormais, c’est à pied que l’ancien marcheur va devoir se déplacer.