L'Espagnol Carlos Alcaraz, vainqueur de l'US Open à seulement 19 ans, est devenu, ce lundi matin, le plus jeune n°1 mondial de l'histoire. Voici ce qu’il faut savoir du prodige du tennis.
En s’offrant dimanche l'US Open, aux dépens du Norvégien Casper Ruud, le jeune prodige espagnol a confirmé son statut de phénomène du tennis, en devenant le plus jeune joueur de l'histoire à s'installer à la place de n°1 mondial de l'ATP.
Celui qui est présenté depuis quelques années comme le nouveau Rafael Nadal, qui l'a d'ailleurs félicité, est le premier joueur de moins de 20 ans à accéder au sommet de la hiérarchie mondiale. Auparavant, le plus jeune n°1 était l'Australien Lleyton Hewitt qui avait 20 ans et 9 mois lorsqu'il est devenu n°1 le 19 novembre 2001. En revanche, le record du plus jeune vainqueur d'un tournoi du Grand Chelem reste Michael Chang (17 ans, 109 jours à Roland-Garros).
Entraîné par l’ancien n°1 mondial, Juan Carlos Ferrero, Carlos Alcaraz, natif d'El Palmar, près de Murcie, dans le sud-est de l'Espagne ne fait que confirmer son statut d'ovni sur la planète de la petite balle jaune.
Un «spaghetti» devenu génie
À 15 ans, Alcaraz avait gagné son premier match dans un tournoi Challenger à Alicante, en avril 2019. L'année suivante, il se révèle lors du tournoi ATP 500 de Rio de Janeiro, où il reçoit une invitation.
A 16 ans, alors qu’il est classé 406e mondial, Alcaraz élimine au premier tour Albert Ramos-Viñolas (n°41) avant de s'incliner contre Federico Coria. Il est alors le plus jeune joueur à remporter un match sur le circuit ATP depuis 2013 et le plus jeune à battre un top 50 depuis 2003.
En 2021, après un premier tour à l'Open d'Australie et un troisième tour à Roland-Garros, il se fait remarquer à l'US Open, en atteignant les quarts de finale après avoir battu Stefanos Tsitsipas en cinq sets et plus de quatre heures de jeu.
Il y a quelques mois, il était devenu le plus jeune joueur à intégrer le top 10 au classement ATP (9e) depuis... Nadal, en 2005.
Avec six titres et la place de patron du circuit, Carlos Alcaraz, qui possède un style validé par les plus grands (anciens comme présents) commence à se construire un joli palmarès.
«Je pense qu'il est à 60% de son potentiel. Il peut encore améliorer beaucoup de choses. Il sait, et je sais, que nous devons continuer de travailler, a déclaré Ferrero en conférence de presse. Une fois qu'on est n°1, ce n'est pas fini. Il faut continuer de travailler, de jouer à très haut niveau et de gagner. Il le sait, je le sais et je serai toujours tout près de lui pour le lui rappeler.» De quoi faire peur à ses adversaires.