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JO 2024 : tout savoir sur Mélina Robert-Michon, porte-drapeau de l’équipe de France

Avec plus de 25 ans de carrière à son actif, la discobole défie les standards de longévité. Avec plus de 25 ans de carrière à son actif, la discobole défie les standards de longévité. [Glyn KIRK/AFP]

À 44 ans, Mélina Robert-Michon va disputer ses 7e Jeux olympiques. Timide, mais déterminée et à l’assaut des préjugés, la championne du lancer de disque a été choisie pour porter le drapeau, ce vendredi, lors de la cérémonie d’ouverture des JO 2024.

«Outsider de service», «la reine du disque», de nombreux surnoms qualifient celle qui a été désignée pour porter le drapeau à Paris avec le nageur Florent Manaudou, ce vendredi, lors de la cérémonie d’ouverture des JO 2024. À 44 ans, Mélina Robert-Michon disputera ses 7e Jeux olympiques dans la discipline du lancer du disque. Avec plus de 25 ans de carrière à son actif, la discobole fait fi des standards de longévité et poursuit sa route sans se préoccuper des préjugés liés à l’âge sur lesquels «il faut arrêter de se braquer», selon elle.  

Record du lancer de disque, plus d’une vingtaine de fois championne de France, une dizaine de participations aux mondiaux, le palmarès de Mélina Robert-Michon pourrait en faire pâlir plus d'un. Pourtant, cette Iséroise était loin d’imaginer entamer une carrière dans la discipline méconnue qu’est la sienne. 

«Il n'y a pas de chemin tout tracé, on peut commencer très tôt ou tard, il suffit de trouver ce qui nous plaît», a-t-elle assuré au micro de L'Esprit sport sur France Inter en mai dernier. En effet, encore lycéenne et âgée de 16 ans seulement, la championne a commencé à perfectionner son geste. Aux Jeux olympiques de Sydney, d’Athènes, de Pékin puis de Londres, son talent la propulse aux quatre coins du globe.  

Après plusieurs échecs, en 1998, 2008 et 2012, sa carrière a pris un nouveau tournant. Alors qu’elle venait de souffler sa 37e bougie, Mélina Robert-Michon remporte la médaille d’argent à Rio, au Brésil avec un lancer à 66,73 mètres.  

Un porte-bonheur non-négligeable 

«Souvent, on dit que la maternité peut être un frein pour les sportives alors que ça a été une nouvelle carrière pour moi», a expliqué la discobole dans l'émission «Aux Jeux Citoyens». «J’ai eu tous mes meilleurs résultats après ma première grossesse», a-t-elle assuré. En 2009, elle a donné naissance à sa première fille, Elyssa, et neuf ans plus tard, c’est au tour d’Enora de voir le jour. 

Sur France Inter, la sportive a ainsi expliqué composer avec des nuits mouvementées avec son bébé et la compétition. Sur Instagram, la maman suivie par près de 13.500 personnes n’hésite d’ailleurs pas à se montrer à l’entraînement avec ses enfants.  

Encore une fois, au diable les convenances. En 2019, la presse avait relayé l’annonce de la championne dans laquelle elle dévoilait que son contrat avec Nike avait pris fin après la naissance de sa deuxième fille. «S’ils m’ont accompagnée durant la saison dernière et ma grossesse, Nike n’a pas souhaité activer l’année optionnelle prévue dans mon contrat», avait-elle indiqué sur les réseaux sociaux. Une déclaration qui intervenait dix jours après que l’équipementier avait réduit les revenus de la star américaine de l’athlétisme pendant sa grossesse, Allyson Felix. 

Quoiqu’il en soit, Mélina Robert-Michon ne semble pas vouloir s’arrêter en si bon chemin, mais préfère avancer au jour le jour. «C’est difficile pour moi de me projeter. L’athlé prend beaucoup de place dans ma vie et le jour où je n’aurai plus ça, je pense que ce sera une nouvelle vie qui commencera. Pour l’instant, je ne suis pas capable de savoir ce dont j’aurai envie», avait-t-elle indiqué au quotidien régional bourguignon, le Bien Public.  

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