Après la diffusion d'une vidéo montrant un agent de sécurité de l'Open d'Australie interdisant à une spectatrice de porter un t-shirt à l'effigie de la joueuse chinoise, les organisateurs ont justifié cette décision.
Depuis quelques jours, une vidéo circule sur Twitter. On y voit un agent de sécurité de l'Open d'Australie expliquant à une spectatrice qu'elle ne peut assister au tournoi avec son t-shirt «Où est Peng Shuai ?». L'agent aurait également confisqué une banderole.
BREAKING - Australian Open security call in police on human rights activists @pakchoi_boi @maxmokchito for wearing “Free Peng Shuai” shirts, try force @pakchoi_boi to take off shirt in public area right next to @naomiosaka training session - the most vocal athlete on Peng Shuai pic.twitter.com/qAPPmEJEZt
— Drew Pavlou For Senate (@DrewPavlou) January 21, 2022
pas de message politique
«La sécurité de Peng Shuai est notre principale préoccupation. Nous continuons de travailler avec la Women's Tennis Association (WTA) et la communauté mondiale du tennis pour obtenir plus de clarification sur sa situation et nous ferons tout notre possible pour assurer son bien-être» a assuré un porte-parole de la Tennis Australia, qui organise l'Open d'Australie. Il a toutefois ajouté que «selon les conditions d'entrée sur nos billets, nous n'autorisons pas les vêtements, banderoles ou pancartes commerciaux ou politiques».
Pour rappel, la joueuse de tennis Peng Shuai, 36 ans, n'était pas apparue en public pendant trois semaines après avoir publié à la fin de l'année dernière un message sur le réseau social chinois Weibo. Elle y accusait l'ancien vice-Premier ministre Zhang Gaoli, de 40 ans son aîné, d'un rapport sexuel «forcé» au cours d'une relation qui a duré plusieurs années. Ses dernières apparitions et interviews réalisées en visioconférence, n'ont pas mis fin aux inquiétudes.