C’est bien connu, le malheur des uns fait le bonheur des autres. Le «forfait» de Novak Djokovic, qui a vu son recours contre l’annulation de son visa et son expulsion du pays être rejeté par la Cour fédérale australienne, profite à Salvatore Caruso, qui va pouvoir intégrer le tableau principal du premier Grand Chelem de la saison.
L’Italien avait échoué en qualification, battu au dernier tour par le Japonais Taro Daniel. Mais, avec la décision à l’encontre du n°1 mondial, il a été repêché. Une habitude pour le Sicilien. C’est la 6e fois de sa carrière qu’il fait office de lucky loser sur le circuit principal (Sofia et Anvers en 2018, Estoril en 2019, Adélaïde et Paris-Bercy en 2020).
A 29 ans, il va participer à son 11e tournoi du Grand Chelem, lui qui n’a jamais été plus loin que le 3e tour, à Roland-Garros en 2019, où il avait été sorti par... Novak Djokovic, et à l’US Open l’année suivante (battu par Andrey Rublev). L’an dernier, à Melbourne, son parcours a été stoppé au 2e tour, après avoir été éliminé en cinq manches par son compatriote Fabio Fognini malgré une balle de match (4-6, 6-2, 2-6, 6-3, 7-6).
Aujourd’hui classé à la 150e place au classement ATP, Salvatore Caruso fera son entrée dans le tournoi, ce lundi, face au Serbe Miomir Kecmonovic (78e). Un adversaire qu’il n’a croisé qu’à une seule reprise. C’était, il y a un an, déjà en Australie, au 3e tour du tournoi de Melbourne 1 et Caruso s’était incliné en trois sets en un peu plus de trois heures de jeu (7-6, 5-7, 7-5).
Il va tenter de prendre sa revanche et faire honneur à son statut de lucky loser, même s’il est déjà assuré quoi qu’il arrive d’un chèque d’environ 65 000 euros.