Les Bleus reçoivent le Kazakhstan, ce samedi, dans un match décisif pour la qualification à la Coupe du monde 2022 au Qatar. Mais cette rencontre se jouera au Parc des Princes, et non pas au Stade de France, en raison notamment du symbole de la date : le 13 novembre.
Cette date du 13 novembre renvoie aux terribles attentats de 2015 qui avaient frappé la France et la capitale, dont un avait notamment eu lieu aux abords de l'enceinte de Saint-Denis, où trois terroristes se sont fait exploser faisant un mort et des dizaines de blessés en marge du match amical entre l'équipe de France et l'Allemagne.
Autre raison, les travaux du RER B programmés ce week-end par la SNCF, qui auraient sérieusement perturbé le trajet des spectateurs vers Saint-Denis, où se trouve le Stade de France, et pu engendrer un risque de saturation. Pour leur permettre de revenir notamment à Paris à l'issue de la rencontre, il aurait fallu limiter le nombre de spectateurs à seulement 40.000 personnes dans les travées du Stade de France, soit la moitié de sa capacité totale.
«C’était injouable économiquement, en plus du risque important que constituait la sortie du stade au moment du départ des gens», a indiqué, au Parisien, Noël Le Graët. Face à cette situation et ce contexte, le président de la FFF a alors décidé de délocaliser la rencontre au Parc des Princes, dont les tribunes de 48.000 places devraient être bien garnies, et appelé Nasser Al-Khelaïfi (président du PSG) qui «a dit oui tout de suite».
C'est donc sur la pelouse du Parc des Princes, où l'équipe de France n'a joué que trois fois depuis la construction du Stade de France en 1998, que les Bleus, qui seront qualifiés en cas de victoire contre le Kazakhstan, vont tenter de décrocher leur billet pour la Coupe du monde… au Qatar.