Didier Deschamps ne va pas s’en plaindre. Une fois n’est pas coutume, le sélectionneur tricolore a pratiquement une semaine pour préparer les deux derniers matchs de qualification à la Coupe du monde 2022 contre le Kazakhstan (samedi) et en Finlande (16 novembre). Et elle ne sera pas de trop pour repenser une défense privée de Raphaël Varane et Presnel Kimpembe.
Les deux défenseurs sont les grands absents de ce dernier rassemblement de l’année. Déjà touché le mois dernier avec les champions du monde, Varane a rechuté la semaine passée avec Manchester United et sera éloigné des terrains pendant un mois. Kimpembe devrait lui pouvoir reprendre l’entraînement d’ici à la semaine prochaine. Mais leur défaillance va contraindre le patron des Tricolores à reconfectionner son arrière-garde dans son nouveau système en 3-5-2 qui a donné entière satisfaction, notamment lors du Final Four de la Ligue des nations.
Titulaire aux côtés du Mancunien et du Parisien lors de la finale, remportée contre l’Espagne (1-2), Jules Koundé, qui semble avoir trouvé ses marques après avoir connu des débuts difficiles, est à peu près assuré de conserver sa place dans l’axe droit. Mais avec qui autour de lui ? Lucas Hernandez est pressenti pour occuper l’axe gauche comme il l’avait lors de demi-finale face à la Belgique (2-3). Reste à savoir qui suppléera Raphaël Varane. Dayot Upamecano était entré en jeu à San Siro face aux Espagnols et possède une longueur d’avance sur la concurrence incarnée par Kurt Zouma et Clément Lenglet.
Mais Zouma réalise un très bon de saison avec West Ham, surprenant 3e de Premier League. Son but inscrit, dimanche, lors de la victoire contre Liverpool (3-2), est d'ailleurs venu confirmer ses très bonnes performances, qui pourraient venir semer le doute dans l’esprit de Deschamps. Concernant les rôles de piston, ils devraient revenir à gauche à Théo Hernandez, qui a apporté entière satisfaction depuis ses débuts en bleu en septembre, et à droite à Benjamin Pavard, même si ses dernières prestations sont loin d’avoir convaincu.
«Il fait partie des joueurs qui ne traversent pas une période euphorique, a reconnu Deschamps. (…) Benjamin est plus un défensif qu'un offensif même s’il a déjà apporté sur le plan offensif. Il est capable de faire des passes décisives ou de marquer des buts parfois très importants». Le Munichois et les Tricolores ont cinq jours devant eux pour parfaire leurs automatismes avant la venue des Kazakhs, samedi, au Parc des Princes, où une victoire validerait leur qualification pour le Mondial dans un an au Qatar.