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«Le retour de Karim Benzema a créé un déséquilibre tactique de l'Equipe de France», lance Olivier Giroud

Olivier Giroud en a dit un peu plus sur le retour de Karim Benzema en équipe de France juste avant l'Euro. Olivier Giroud en a dit un peu plus sur le retour de Karim Benzema en équipe de France juste avant l'Euro. [FRANCK FIFE / AFP]

A l'occasion d'une tournée de promotion en Angleterre pour la traduction de son autobiographie («Toujours y croire», Ed. Plon), Olivier Giroud, écarté de l'équipe de France, est revenu, dans un entretien accordé à The Athletic, sur le retour de Karim Benzema en équipe de France juste avant l'Euro difficile des Bleus cet été.

Dans son ouvrage, mis à jour pour sa sortie en Angleterre, le champion du monde 2018 écrit notamment : «Je me suis dit à moi-même : "si Karim revient, tu es grillé"», ajoutant que le retour tardif du buteur du Real Madrid «a créé un déséquilibre tactique dans notre jeu. Ce n'était pas de sa faute, mais c'était douloureusement évident. Nous avons perdu notre force collective. Ce déséquilibre soudain a perturbé l'équipe».

Interrogé sur ce passage sensible, Olivier Giroud a développé le fond de sa pensée. «C'est vrai que, tactiquement, on a changé par rapport à la Coupe du monde, et ce n'était pas facile de s'adapter car on ne jouait pas de la même façon. Nous aurions eu besoin de temps pour progresser avec lui avant l'Euro. Je pense d'ailleurs que cela s'est vu en Ligue des Nations, l'équipe s'est améliorée et les choses se passent bien pour la France», a-t-il déclaré à The Athletic.

En revanche, l'attaquant français de l'AC Milan a tenu à assurer qu'il n'avait aucun problème relationnel avec Karim Benzema. «Entre lui et moi, il n'y a jamais eu de problème», a-t-il assuré.

«Je dois être clair là-dessus. Je n'ai jamais eu de problème avec lui. J'ai passé du temps en équipe nationale avec lui avant 2015. Nous avons joué ensemble la Coupe du monde 2014 et l'Euro 2012. J'aime jouer avec lui sur un terrain. Je suis heureux pour eux et je sais aussi à quel point cela a été difficile pour Karim lorsqu'il n'était pas en équipe nationale. Donc je suis également content qu'il réussisse en équipe de France. Je n'ai aucun ressentiment à ce sujet. Mais c'est vrai qu'à l'Euro, nous aurions pu et dû faire mieux.»

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