Au lendemain des «graves incidents» qui ont provoqué l’interruption du match entre Nice et Marseille à l’Allianz Riviera, les deux clubs ont été convoqués, mercredi, devant la Commission de discipline de la LFP.
Ce derby azuréen a été interrompu à la 75e minute après l’envahissement de la pelouse par les supporters niçois, entraînant des violentes échauffourées. Ces débordements ont été provoqués par des projectiles lancés sur Dimitri Payet, qui s’apprêtait à tirer un corner. Après être tombé au sol, le joueur olympien s’est relevé et a renvoyé les bouteilles dans les tribunes, provoquant la colère des ultras niçois qui ont pénétré sur le terrain pour en découdre.
Des coups ont été échangés entre supporters, joueurs et staffs des deux équipes et il a fallu plusieurs minutes avant que la tension retombe. Dans ces altercations, Luan Peres et Mattéo Guendouzi ont été blessés au niveau du cou, poussant les Olympiens à ne pas reprendre la rencontre après plus d’une heure et demie d’atermoiements. «On a décidé pour la sécurité de nos joueurs, qui ont été agressés lors de l’envahissement du terrain, de ne pas reprendre car la sécurité de nos joueurs n’était pas garantie», a expliqué le président de l’OM, Pablo Longoria, dans une vidéo.
Un membre du staff marseillais, vêtu d’une chasuble orange, a lui été aperçu en train d’asséner un violent coup de poing à un supporter de Nice. Face ces événements, qui ont conduit à l’ouverture d’une enquête, Nice comme Marseille s’exposent à de lourdes sanctions. La LFP devra également se prononcer sur le résultat de la rencontre, alors que Nice menait au tableau d’affichage grâce à Kasper Dolberg au moment où le match a dégénéré.