Une enquête a été ouverte après les incidents qui ont conduit à l'interruption du match de football de Ligue 1 Nice-Marseille dimanche soir.
«Une enquête est en cours, mais il n'y a pas de garde à vue» à ce stade, a précisé le parquet de Nice.
Bagarres sur le terrain à Nice : «C’est parti dans tous les sens, c’est d’une tristesse absolue», réagit Marc Libbra, dans #LaMatinale pic.twitter.com/wF2OzFS3bf
— CNEWS (@CNEWS) August 23, 2021
Le match Nice-Marseille a été arrêté à la 75e minute, après que des supporters ont envahi le terrain à la suite d'un incident qui a enflammé la rencontre: une énième bouteille en plastique lancée sur le joueur marseillais Dimitri Payet, que ce dernier a renvoyée vers la tribune.
Un cordon de sécurité de stadiers, vêtus de gilets jaunes, a essayé d'arrêter les supporters, mais des coups ont été échangés à différents endroits du terrain, dans une mêlée entre joueurs des deux équipes, supporters et stadiers.
«la sécurité de nos joueurs n'était pas garantie
Nice menait 1-0, mais le match ne s'est pas terminé: après 90 minutes d'atermoiements, la rencontre a été définitivement arrêtée quand l'arbitre a constaté l'absence des Marseillais.
«La Ligue (LFP) a décidé de faire reprendre le match. On a décidé pour la sécurité de nos joueurs, qui ont été agressés lors de l'envahissement du terrain, de ne pas reprendre car la sécurité de nos joueurs n'était pas garantie», a expliqué le président de l'OM, Pablo Longoria, dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux.
Les mots du président suite aux incidents survenus ce soir à l'Allianz Riviera. #OGCNOM pic.twitter.com/DqyVtWXQJp
— Olympique de Marseille (@OM_Officiel) August 22, 2021
Nice voulait reprendre la partie. «Je sais très bien que le match aurait pu reprendre. J'étais persuadé que cela se passerait très bien», a déclaré de son côté le président niçois Jean-Pierre Rivère.