Ces derniers jours, la Russie est confrontée à une flambée de l’épidémie de Covid-19. Saint-Pétersbourg, qui accueille des matchs de l’Euro, a même enregistré 110 morts ces dernières 24 heures, dépassant le record de décès de la ville pour la deuxième fois en trois jours. Mais cette dégradation ne remet pas en cause la tenue du quart de finale, programmé vendredi.
«Le quart de finale aura lieu comme prévu», a indiqué à l’AFP le service de presse du Comité d’organisation de l’Euro à Saint-Pétersbourg. Et cette rencontre pourrait concerner l’équipe de France. En cas de qualification face à la Suisse, ce lieu, les Bleus reviendraient en Russie, trois ans après leur sacre de champion du monde, pour y disputer leur quart de finale face au vainqueur du 8e de finale entre la Croatie et l’Espagne.
Alors que Saint-Pétersbourg est la deuxième ville russe, derrière Moscou, la plus touchée par la nouvelle vague de l’épidémie causée par le variant Delta, un porte-parole de l’UEFA a assuré à l’AFP que la situation sanitaire russe «ne change absolument rien pour les équipes». Et les autorités locales ne cessent de répéter depuis le début de la compétition que toutes les mesures sanitaires ont été prises pour assurer la sécurité sanitaire des spectateurs et des équipes.
Les autorités finlandaises ont pourtant exprimé leur inquiétude en fin de semaine dernière après la détection de près d’une centaine de cas chez des supporters de retour de Saint-Pétersbourg, où ils ont assisté à la dernière rencontre du groupe B entre la Finlande et la Belgique.