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Evan Fournier : «Boston ? Une grande opportunité pour moi»

Evan Fournier, 28 ans, international français. [Maddie Meyer / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP]

Il y est. Voilà un moment qu’Evan Fournier souhaitait évoluer dans une équipe ambitieuse. Il a été exaucé la semaine dernière en rejoignant les Celtics de Boston. Quelques minutes avant ses premiers pas sous ses nouvelles couleurs, le Français s’est confié sur ses ambitions dans le Massachussetts.

Il avait sûrement rêvé de meilleurs débuts. Evan Fournier n’a marqué aucun point (0 sur 10 au tir) mais sa feuille de stats n’est pas restée vierge (2 passes, 2 rebonds et 2 contres) et il a pu constater l’attente et le soutien des quelques spectateurs autorisés au TD Garden, mardi soir, pour sa première sous la tunique des C’s face aux Pelicans (défaite 109-115).

Le natif de Saint-Maurice (Val-de-Marne) est revenu sur ces derniers jours bien agités, entre son transfert à Boston et un faux test positif au Covid qui l’a empêché de jouer le week-end dernier face à Oklahoma City.

Comment se passe ton adaptation ?

Evan Fournier : Elle se passe bien merci. Le faux test positif au Covid n’a pas aidé mais je suis finalement disponible pour jouer et je suis juste vraiment excité.

As-tu parlé avec Vincent Poirier, qui a joué à Boston l’an dernier ?

C’est même la première chose que j’ai fait oui ! Mais la conversation a plus tourné autour de la ville, des fans et des restaurants. En tout cas, il n’avait que des choses positives à dire.

Je peux apporter beaucoup de chosesEvan Fournier 

Comment as-tu géré cette période entre les rumeurs de transfert et son officialisation ?

J’étais juste concentré sur le fait de gagner des matches avec le Magic. J’ai essayé de ne pas prêter attention à ce qui se disait autour de moi. J’ai fait quelques bons matches et je pense que ça a montré que j’étais capable de me concentrer seulement sur le basketball et non sur les rumeurs. Tu ne peux pas perdre de l’énergie sur des choses que tu ne peux pas contrôler. Aussi longtemps que j’ai été un joueur du Magic, je me consacrais uniquement à cela. Lorsque j’ai entendu parler de mon transfert, j’étais évidemment vraiment excité. C’est un peu un choc car vous ne savez jamais vraiment si ça va se produire ou pas, si ce ne sont que des rumeurs. Aussi, quand vous passez sept ans à un endroit (Orlando), c’est un peu bizarre au début mais une fois que c’est fait vous pouvez réfléchir à la situation et c’est une grande opportunité pour moi.

Ton test positif au Covid a retardé tes débuts avec les C’s…

Le jour du match contre Oklahoma City, j’ai été testé à Boston et le résultat était positif. J’ai dû suivre le protocole. Les autres tests effectués ce jour-là étaient négatifs. J’ai de nouveau été testé hier (lundi) et tout était négatif aussi. Le docteur m’a dit que mon niveau était vraiment faible lors du test positif. Quelques fois ça arrive… Je suis content que ça soit fini. Ce n’était pas le meilleur timing pour moi.

Que peux-tu apporter à cette ambitieuse équipe de Boston ?

Le meilleur avec mon jeu, c’est que je peux apporter beaucoup de choses : je peux tenir la balle, faire des passes, on peut me trouver après un écran... Ça va vraiment dépendre de mon entente avec les autres joueurs. J’apprends les systèmes. Je vais tenter d’être moi-même et tenter de m’adapter à ce que font les gars sur le terrain.

Tu es en fin de contrat à l’issue de la saison. Est-ce que ça te trotte dans la tête ?

Oui, j’y pense. Mais je ne bloque pas là-dessus pour être honnête. Pour le moment, je dois juste apprendre comment jouent mes coéquipiers et gagner. Comment réussir ici et aider l’équipe. Avoir un impact pour faire gagner Boston. Il faut surtout rester dans le présent.

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