Coup d’arrêt pour le PSG. Malgré un doublé de Neymar, le club de la capitale a chuté, ce dimanche, sur la pelouse de Lorient lors de la 22e journée de Ligue 1 (3-2). Il s’agit de la première défaite de Mauricio Pochettino sur le banc parisien.
Ce revers face à l’un des mauvaises élèves du championnat fait mauvais genre. Et n’est pas de nature à rassurer, bien au contraire, à une semaine du Classique à Marseille et surtout à un peu plus de deux semaines du 8e de finale aller de la Ligue des champions contre le FC Barcelone. Mais il apparait presque logique au regard de la copie rendue en terre bretonne par le champion de France.
Privé du capitaine Marquinhos, absent à chaque défaite parisienne cette saison en championnat, mais aussi de Marco Verratti et Keylor Navas, Pochettino avait à nouveau aligné ses «Quatre Fantastiques» avec Neymar, Angel Di Maria, Kylian Mbappé et Mauro Icardi. Mais à l’image de leur équipe, ils ont été trop brouillons et apathiques.
Sans idées, ni inspiration, une constante depuis le début de la saison, les Parisiens ont pourtant longtemps cru s’en sortir grâce à un doublé sur penalty, presque miraculeux, du Brésilien (45e, 58e) sans tenir compte du premier avertissement avec l’ouverture du score de Laurent Abergel (36e).
Sauf que sous une pluie battante, ils ont fini par prendre l’eau et sombrer en fin de rencontre. Ils ont été punis, une première fois, sur une percée de Yoane Wissa à dix minutes de la fin (80e), puis sur un contre-éclair de Terem Moffi dans les arrêts de jeu (91e). Et cette défaite n’est pas sans conséquence au classement. Paris pointe désormais au 3e rang à un point de Lyon (2e) et à trois longueurs de Lille, désormais seul en tête après sa courte victoire contre Dijon (1-0).
Moins d’un mois après sa nomination, Pochettino connait ses premières difficultés avec déjà cette 5e défaite de la saison en Ligue 1, la première de son mandat, et a pu mesurer l’étendue du travail qu’il reste a effectuer. Au coup de sifflet final, il a assumé l'entière responsabilité de cette déconvenue qu'il a qualifiée d'«accident».
«C’est le football. On n’a jamais trouvé le rythme que nous voulions imposer. Il faut aussi donner du mérite aux Lorientais. (…) Je ne cherche pas d’excuses. Mais ce genre de résultat arrive. On reste optimiste. (…) Quand on perd, c’est normal de chercher à savoir pourquoi. On perd tous ensemble et le principal responsable, c’est moi. Nous sommes en train de chercher notre équilibre», a-t-il confié. Lui et ses joueurs vont devoir vite le trouver, avant la venue de Nîmes, mercredi, au Parc des Princes, pour ne pas laisser le doute s’installer.