Yannick Bestaven, troisième à franchir la ligne d’arrivée, a remporté jeudi le Vendée Globe 2020-2021 grâce aux compensations dont il bénéficiait pour avoir participé au sauvetage de Kevin Escoffier. Portrait du skipper de Maître Coq IV.
Seconde participation
Si Charlie Dalin a donc été le premier à boucler le tour du monde mercredi à 20h35 suivi de Louis Burton quatre heures plus tard, c’est donc le «troisième», Yannick Bestaven est l’heureux gagnant. Une belle revanche pour celui qui avait démâté dans le golfe de Gascogne et avait dû abandonner après trente heures de course lors de son tout premier Vendée Globe en 2008.
Supporter du Stade Rochelais
Agé de 47 ans, celui qui succède au palmarès à Armel Le Cléac’h est un accro aux sports et surtout un fidèle supporter de club de rugby de La Rochelle. Né à Saint-Nazaire, il habite d’ailleurs à La Rochelle.
«Elève» d’Ellen McArthur
Yannick Bestaven a fait ses premiers pas dans la course au large avec des pointures comme Ellen McArthur avec laquelle il a gagné la Course de l’Europe en 1999. Puis, il a ensuite lancé sa carrière en solitaire en s’offrant notamment la Mini-Transat au Brésil puis la Transat Jacques-Vabre par deux fois (2011 et 2015).
Ingénieur de formation
Le Rochelais est également chef d’entreprise. Ingénieur de formation, il est aussi le co-concepteur, depuis 2009, de l’hydrogénérateur Watt&sea imaginé par Éric Tabarly. Cette société équipent les bateaux de course et de plaisance : 95 % des Imoca du Vendée Globe en sont équipés.
Père de famille bon vivant
S’il est pudique, Yannick Bestaven, heureux papa de deux enfants, est un bon vivant qui «aime les moments festifs, être entouré de ses amis, de sa famille», comme l’indique sa sœur citée par l’AFP.