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Rolex Paris Masters : Rafael Nadal, enfin la bonne à Bercy ?

Trois semaines après avoir de nouveau triomphé à Roland-Garros, l’Espagnol est de retour dans la capitale française.[FFT]

Après son 13e sacre à Roland-Garros en octobre, Rafael Nadal est de retour à Paris avec l’objectif de décrocher son tout premier Rolex Paris Masters à Bercy. Un tournoi qui commence lundi et qui lui a toujours échappé.

De Paris à Paris ? Trois semaines après avoir de nouveau triomphé sur la terre battue parisienne (son jardin), l’Espagnol est de retour dans la capitale française, cette fois en indoor, une surface qui lui sourit beaucoup moins.

Agé de 34 ans, «Rafa» n’a glané qu’un seul petit trophée (sur 86) sur dur en salle. C’était il y a quinze ans à Madrid. Une éternité. Il faut dire qu’en général le Majorquin n’arrive jamais en forme au moment de cette saison (octobre-novembre). Habituellement, il arrive complètement épuisé de l’enchaînement terre battue-Wimbledon-tournée américaine. Conséquence, soit il abandonne, soit il décline l’invitation.

«Je n’y pense pas aux blessures quand j’arrive sur un tournoi, parce que, sinon, je ne jouerais pas, a confié Rafael Nadal. Quand j’arrive sur un tournoi, j’essaye de déployer mon meilleur tennis, de ne pas être pétrifié par les inquiétudes du passé, les blessures que j’ai pu contracter. C’est vrai, les circonstances sont différentes par rapport aux années précédentes. Il faut s’adapter à la situation, être prêt à accepter tous les inconvénients. Je suis prêt à déployer mon meilleur tennis, je ne vais pas me laisser abattre par une quelconque blessure ou une crainte de blessure.»

Pour sa 8e participation seulement (première participation en 2007), Rafael Nadal, qui tentera de décrocher sa 1.000 victoire en carrière contre Filip Krajinovic ou à son compatriote Feliciano Lopez, arrivera moins exténué puisqu’il n’a disputé que 10 matchs depuis le retour de la compétition avec la pandémie de Covid-19 qui touche la planète (3 à Rome et 7 à Roland-Garros)

Une bonne nouvelle qui vient s’ajouter au fait que l’une de ses bêtes noires Novak Djokovic ne sera pas de la partie ni Dominic Thiem. De quoi peut-être s’imaginer enfin décrocher un premier Bercy, l’un des trois Masters 1.000 qui manquent au tableau de chasse du n°2 mondial avec Miami et Shanghai.

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