La délégation tricolore est attendue ce lundi après-midi à l’aéroport de Lyon. Et elle débarquera de Pyeongchang avec dans ses bagages quinze médailles, égalant le record historique de podiums établi quatre ans plus tôt à Sotchi (Russie).
«Un grand respect pour nos athlètes qui, pour la plupart, ont réalisé leur meilleure compétition aux Jeux», s’est ainsi félicité Michel Vion, le président de la Fédération française de ski. Reste que le contrat n’a pas été rempli en Corée du Sud. L’objectif, fixé de longue date, était de vingt médailles. «L’ambition n’était pas si loin que ça», a relativisé Michel Vion.
Les Français pourront toujours se consoler avec leurs cinq breloques en or. Une première dans l’histoire de l’équipe de France aux JO d’hiver. «C’est important de le souligner, indiqué Denis Masseglia, président du CNOSF. Il y a une dynamique qui s’est installée au sein de cette équipe.»
Sous l’impulsion, notamment, de Martin Fourcade. Le biathlète a pleinement rempli son rôle de porte-drapeau avec trois titres (poursuite, mass start, relais mixte), qui se sont ajoutés aux deux premiers glanés à Sotchi, pour faire de lui le Tricolore le plus sacré aux Jeux d’hiver et d’été confondus. «Merci Martin pour la contribution !», a lancé Denis Masseglia. Malheureusement, la France risque de devoir faire sans lui à Pékin, en 2022…
#SaveTheDate Après @pyeongchang2018, le prochain rendez-vous olympique hivernal restera en Asie, avec @Beijing2022 ! #espritbleu pic.twitter.com/Kiyih8ugl6
— France Olympique (@FranceOlympique) 25 février 2018