Il est à Melbourne depuis le 1er janvier. Mais c’est sans le moindre match dans les jambes, ni tournoi de préparation que Jo-Wilfried Tsonga va faire son entrée en lice, ce lundi, à l’Open d’Australie contre l’Américain Kevin King.
Un pari osé et inédit pour le n°1 français, qui n’est plus apparu sur les courts depuis fin novembre et la victoire en Coupe Davis avec l’équipe de France. «Evidemment que je préférerais avoir quelques matchs, avoir joué un peu plus. Mais j’avais besoin de couper un peu et de récupérer», a-t-il confié.
Et si ses sensations sont bonnes et ses batteries rechargées à bloc, «Jo» se prépare à un saut dans l’inconnu pour espérer réaliser le même exploit qu’en 2008 lorsqu’il avait atteint la finale du premier Grand Chelem de la saison. «Je me sens hyper bien à l’entraînement, mais ce n’est pas un gage de réussite», a-t-il affirmé.
«Il n’y a qu’à la fin du tournoi que je pourrai dire si c’était des bons choix ou pas. Je ne me pose pas trop de questions.» Il n’aura surtout pas le temps de s’en poser. Car s’il se défait de son adversaire du jour, Tsonga pourrait retrouver sur son chemin Denis Shapovalov (2e tour), Nick Kyrgios (3e tour) et Grigor Dimitrov (8es) avant de pouvoir imaginer voir plus loin.
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— Jo-Wilfried Tsonga (@tsonga7) 14 janvier 2018