Il ne faut pas trop se fier à son statut de tête de série n°4. Car Rafael Nadal est bien le favori n°1 de ce Roland-Garros, au moment d’affronter, ce lundi, Benoît Paire pour son entrée dans le tournoi et d’entamer sa quête d’une 10e Coupe des Mousquetaires sur la terre de ses plus grands exploits.
Depuis son dernier sacre en 2014, l’Espagnol avait enchainé les contre-performances et les pépins physiques, notamment une blessure poignet qui l’avait forcé à se retirer avant même le 3e tour l’année dernière. Mais toutes ces galères sont désormais derrière lui.
Le Majorquin connait une véritable renaissance en cette première partie d’année. «Depuis le début de la saison, je suis très content de mon niveau de jeu, a-t-il confié. J’ai très bien joué dans tous les tournois que j’ai disputés.» Sur son terrain de jeu fétiche, il a même frisé la perfection avec trois titres (Monte-Carlo, Barcelone, Madrid) pour un unique revers (Rome). «J’ai extrêmement bien joué sur terre battue et je suis très heureux des trois tournois que j’ai remportés, qui revêtent une importance capitale pour moi», a-t-il indiqué.
Idéal pour reprendre possession des lieux à la Porte d’Auteuil et écrire l’histoire en lettre d’ocre. Même si le Taureau de Manacor, placé dans une partie de tableau qui pourrait le conduire jusqu’à une potentiel demi-finale contre Novak Djokovic, se méfie de Paire capable de coups de folie comme de coup d’éclats.
«Ce n’est pas un adversaire contre lequel on veut jouer notamment au premier tour. Il a beaucoup de talent. Il sert bien, il a un superbe revers, c’est un adversaire dangereux, a insisté Nadal. Il va falloir que je joue à mon meilleur niveau.» Celui qui fait de lui le meilleur joueur de l’histoire sur terre battue et l’homme à abattre durant cette quinzaine.