Il va arriver en terrain conquis à Roland-Garros. Rafael Nadal a jusqu’à maintenant survolé la saison sur ocre avec trois titres, et fait office de favori pour soulever sa 10e Coupe des Mousquetaires.
Car dans le même temps ses principaux rivaux, que sont Novak Djokovic, Andy Murray et Stan Wawrinka, ont mordu la poussière en enchainant les déceptions.
Novak Djokovic, tenant du titre
Son sacre Porte d’Auteuil l’année dernière coïncide avec sa nette perte de vitesse. Depuis près d’un an, la machine Novak Djokovic s’est enrayée et le Serbe n’est plus que l’ombre de lui-même. L’ancien n°1 mondial a enchainé les contre-performances et il s’est séparé de Boris Becker ainsi que tout son staff. Et avant de partir à la défense de son titre dans la capitale, où il débarquera sans titre sur ocre pour la première fois depuis 2012, il a décidé de nommer André Agassi, qui a connu un parcours similaire, pour espérer rebondir.
Andy Murray, numéro 1 mondial
Il faudrait presque regarder le classement ATP pour se rappeler qu’il est le n°1 mondial. Car s’il a été impérial en fin de saison dernière, Andy Murray est loin d’être dans la forme de sa vie. Décevant sur dur, le finaliste malheureux de la dernière édition n’a qu’une demi-finale à Barcelone comme principale fait d’arme sur terre battue cette saison. Difficile dans ces conditions l’imaginer triompher, même si l’absence de pression peut lui permettre de créer la sensation.
Rafael Nadal, nonuple vainqueur
S’il ne devait avoir qu’un favori, ce serait lui. Epargné par les blessures et en pleine confiance, Rafael Nadal visera une «décima» sur la terre battue parisienne, trois ans après son dernier sacre. Et jusqu’au Masters 1000 de Rome, personne ne semblait pouvoir l’empêcher de reconquérir la Coupe des mousquetaires. Le Majorquin avait triomphé à Monte-Carlo puis à Barcelone et Madrid et semblait intouchable. Mais son élimination en quarts de finale dans la capitale italienne face à Dominic Thiem l’a ramené sur terre. Une piqûre de rappel qui peut s’avérer bénéfique.
Stan Wawrinka, vainqueur en 2015
Avec lui, c’est souvent tout ou rien. Et en ce moment pour Stan Wawrinka, ce n’est pas grand-chose. Le Suisse n’a pas vraiment brillé depuis le début de saison sur ocre avec seulement deux petites victoires en trois tournois. Mais «Stan the Man» n’est jamais aussi bon que lorsqu’il n’est pas attendu. Comme en 2015 lorsqu’il avait décroché le Graal à la surprise générale.