Qualifié pour les demi-finales de la Ligue des Champions et celles de la Coupe de France, bien placé pour disputer le titre de champion de France au PSG, Monaco s’autorise désormais à rêver d’une fin de saison haletante. Gare toutefois ne pas tout perdre et finir la tête sous l’eau.
Un scénario épouvantable auquel avait dû faire face en 2002, le Bayer Leverkusen, encore en lice au mois d'avril pour remporter trois compétitions. Cette année-là, le club allemand et sa myriade de stars (Michael Ballack, Dimitar Berbatov, Zé Roberto, Lucio, Oliver Neuville etc…) avaient fait particulièrement fort.
Leader de la Bundesliga, le Bayer avait vu son avance de cinq points fondre comme neige au soleil. Deux défaites infligées par le Werder Brême et Nuremberg avaient fini par doucher les espoirs du club de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, finalement précédé par le Borussia Dortmund au classement final du championnat national. Fin du premier acte.
Triple échec
Le deuxième épisode s’était joué le 11 mai 2002 à l’Olympiastadion de Berlin lors de la finale de la coupe d’Allemagne. Le FC Schalke 04 avait infligé un sévère 4-2 à Leverkusen qui, quelques semaines auparavant, se rêvait encore à réaliser le doublé coupe-championnat.
L’épilogue du cauchemar vécu par Leverkusen a finalement pris fin quatre jours plus tard. Le 15 mai, le Bayer dispute en effet à l’Hampden Park de Berlin, la première finale de Ligue des Champions de son histoire. L’occasion d’effacer les deux échecs survenus plus tôt. C’était sans compter sur un Real Madrid remonté à bloc et porté par un Zinedine Zidane de gala, auteur d’un but salvateur vu et revu.
Le Bayer Leverkusen ne s’est jamais remis de ce triple échec et court toujours après son premier titre depuis une coupe d’Allemagne décrochée en 1993. Monaco est prévenu.