Le 3e ligne du Stade Toulousain Louis Picamoles, qui n'a pas pu participer au stage du XV de France en raison d'une blessure à une hanche, "pourrait revenir plus vite que prévu", a indiqué mercredi l'entraîneur des arrières toulousains, Jean-Baptiste Elissalde.
"Louis va mieux. Il a eu une blessure en Nouvelle-Zélande, il a eu très peu de préparation", a rappelé Elissalde lors d'une conférence de presse précédant le match de Top 14 à Perpignan samedi.
"Peut-être qu'il reviendra plus vite que prévu", a-t-il poursuivi en précisant que le 3e ligne avait "recommencé un travail qui se rapproche plus d'un match de rugby".
L'entraîneur des arrières toulousains s'est également montré optimiste s'agissant de Thierry Dusautoir (genou) sans pour autant dire si les deux joueurs seraient sur la feuille de match samedi à Aimé-Giral.
Initialement convoqués pour un stage du XV de France actuellement en cours à Marcoussis (Essonne), Picamoles et Dusautoir ont finalement renoncé et ont été remplacés dans le groupe tricolore par Antoine Burban (Stade Français) et Antonie Claassen (Castres).
"Les mecs, on fait attention à eux, il faut les préparer pour (l'équipe de France, ndlr). Quand ils seront prêts, ils partiront", a déclaré Elissalde.
Les entraîneurs toulousains ont dû faire "beaucoup de bricolage" pour préparer le déplacement en Catalogne. "Préparer la semaine d'avant le match à Perpignan sans 19 joueurs - Elissalde compte les internationaux retenus en stage, les nombreux blessés et les joueurs impliqués dans le Four-Nations, ndlr - c'est beaucoup de rencontres individuelles, beaucoup de bricolage". "Ce genre de semaine n'amène jamais de choses, très, très positives", a-t-il reconnu.
Elissalde a cependant pu travailler avec un nombre suffisant de joueurs contrairement à son homologue pour les avants, William Servat, qui n'a disposé mercredi matin que de cinq joueurs.
"J'espère que les hommes qui n'ont pas beaucoup joué avec nous (Yves Donguy, Timoci Matanavou notamment) auront à coeur de mobiliser les troupes pour faire face", a-t-il souligné.
La saison passée, Perpignan avait été la bête noire des Toulousains et lui avait fait subir trois défaites: une première à Barcelone (20-34), une deuxième à Ernest-Wallon (18-19) et la dernière en quart de finale du Challenge européen (19-30) à Aimé-Giral.