L’Agence spatiale européenne (ESA) a révélé une série de clichés capturés par le télescope spatial Euclid ce jeudi 23 mai. Lancé il y a moins d’un an, son but est d’étudier la matière noire et l'énergie sombre.
Des détails à couper le souffle. Ce jeudi 23 mai, l’Agence spatiale européenne (ESA) a publié une série de cinq photographies des cieux. Ces dernières ont été capturées dans le cadre d’Euclid, une mission européenne sur laquelle plus de 2.000 scientifiques, répartis dans 18 pays différents travaillent.
Moins d'un an après le lancement du télescope spatial qui porte le nom de cette mission, les chercheurs sont désormais en mesure d’analyser les données scientifiques. Pour rappel, Euclid avait déjà fourni des images de la galaxie en juillet à son arrivée dans l’espace, mais malgré leur qualité, ces dernières n’étaient pas exploitables.
Aujourd’hui, l’Agence spatiale européenne (ESA) s’est félicitée d’avoir obtenu des photographies «quatre fois plus nettes que celles d'un télescope terrestre» grâce à une technologie qui allie lumières visible et infrarouge.
Euclid has delivered yet again...
Today, we release five never-before-seen, stunning images of galaxies and celestial phenomena provided by our Euclid telescope. They reveal an abundance of new science enabling scientists to hunt for rogue planets, use lensed galaxies to… pic.twitter.com/0gt60eBvQb— European Space Agency (@esa) May 23, 2024
Au-delà des possibilités
En effet, le but de cette mission est d’étudier la matière noire et l'énergie sombre. Leur existence est encore hypothétique, mais selon la communauté scientifique, ces dernières auraient joué un rôle majeur dans la constitution de l’Univers.
La pouponnière d’étoiles Messier 78 et ses 30.000 objets célestes, l’amas de galaxie Abell 2390, situé à environ 2,7 milliards d’années-lumière de la Terre, l’amas de galaxie Abell 2764, vaste étendue noire, le groupe de la Dorade, galaxie naine, et la galaxie spirale NGC 6744, l’une des plus grandes de son type dans l’Univers ont ainsi pu être observées grâce à Euclide.
Pourtant, le télescope n’en est pas à sa pleine puissance. Selon un communiqué de l’Agence spatiale européenne (ESA), il peut «capturer un vaste éventail d'objets différents, lointains ou proches, très lumineux ou plus sombres, sans perdre en détail. (...) Ces découvertes mettent en évidence la capacité d'Euclid à rechercher des planètes errantes, des objets très difficiles à détecter, dans des régions de formations d'étoiles.»