Pour sa constellation Starlink, la société SpaceX a lancé une cinquantaine de satellites devant être mis en orbite, le 3 février dernier. Un lancement qui est intervenu au même moment qu’une tempête solaire.
Conséquence : une quarantaine de satellites ont été balayés par la tempête géomagnétique, provoquant le retour sur Terre de nombreux débris. Pourtant, un bulletin d'alerte émis par le Space weather prediction center de la Nasa datant du 31 janvier, mettait en garde face «aux conditions de tempête géomagnétique susceptibles de persister jusqu'au 3 février à des niveaux d'affaiblissement.» Avec des conséquences possibles notamment sur la modification de trajectoires de l'orbite suivie par les satellites.
Une hausse des activités solaires
Depuis fin janvier, les astronomes observent un regain d'activité à la surface de notre Soleil. Et cette tempête géomagnétique qui a lourdement frappé les satellites Starlink semble être le résultat d'une éruption solaire au final asez classique, survenue le 30 du mois dernier. Après deux ou trois années calmes, notre étoile est en effet en route vers un maximum d'activité attendu pour 2025.
Et les tempêtes géomagnétiques pourraient ainsi se multiplier dans les mois qui viennent. Alors que plus de 2.000 satellites Starlink sont déjà en rotation autour de la Terre, et que la constellation devrait à terme en compter 12.000, la Nasa a récemment fait part de son inquiétude, sur la multiplication des risques de collision, de chute de débris, ainsi que de pollution lumineuse provoqués par cette armée d'appareils situés en orbite basse autour du globe.