Très contagieux mais avec des effets moins graves. Découvert le 9 novembre dernier en Afrique du Sud, le variant Omicron infecterait le corps humain 70 fois plus rapidement mais avec moins de virulence que les souches de coronavirus précédentes selon une étude menée par l’Université de Hong Kong.
Véritable sujet de préoccupation mondiale depuis sa découverte il y a plus d’un mois, le variant Omicron serait plus transmissible mais moins dangereux pour l’Homme que ses prédécesseurs.
Les chercheurs de la faculté de médecine LKS de l'Université de Hong Kong ont fait une découverte importante en constatant sur un sujet malade que ce variant s’était développé dans les bronches humaines 70 fois plus rapidement que les autres variants après une journée d’infection.
Autre indication de l’enquête menée par ces scientifiques et relayée par le journal américain The Hill : la souche analysée s’est reproduite dans les tissus pulmonaires humains à un taux près de 10 fois inférieur à celui de la souche originelle du Covid-19.
Un variant Omicron toutefois dangereux
Plus résistant aux derniers vaccins contre le coronavirus mis au point ces derniers mois à travers le monde, le variant Omicron reste dangereux et présente une menace forte sur le plan sanitaire dans chaque pays du monde.
«Il est noté qu'en infectant beaucoup plus de personnes, un virus très infectieux peut provoquer une maladie plus grave et la mort même si le virus lui-même peut être moins pathogène», a indiqué Michael Chan Chi-Wai, le chercheur principal de l’étude, dans un communiqué.
Au-delà de la transmissibilité, un autre facteur prépondérant entre en jeu concernant les effets de la souche sur le corps humain. « Il est important de noter que la gravité de la maladie chez l'homme n'est pas déterminée uniquement par la réplication du virus, mais également par la réponse immunitaire de l'hôte à l'infection», a expliqué le scientifique.
Selon une autre étude sud-africaine, le variant Omicron augmenterait également le risque de réinfection au Covid-19.