Venceslas n’a pas eu une jeunesse heureuse. Il est orphelin de père à 13 ans et devient alors duc de Bohème. Sa mère, avide de pouvoir et haineuse, fait assassiner sa belle-mère, qui a trop d’influence sur Venceslas. Elle persécute les catholiques.
Venceslas montant sur le trône rappelle les prêtres persécutés, mène de grandes réformes sociales et politiques. «Généreux pour le peuple, ferme avec les grands», dit-on de lui. S’il suréquipe son armée, c’est pour imposer le respect. Pour sauver la paix, il préfère un combat singulier avec l’adversaire pour épargner son peuple. Il agace son frère Boleslas, païen et violent. Sa mort est décidée. Le 27 septembre 929, Boleslas tire l’épée et le blesse à la tête. Venceslas dégaine, mais noblement se ravise et jette son arme : «Je pourrais t’écraser mais la main droite d’un serviteur de Dieu ne doit jamais être fratricide.» Venceslas est le patron vénéré de la Bohème et des Tchèques. Le millénaire de sa mort donna lieu, en 1929, à des festivités grandioses.
Pensée spirituelle à la lecture de la vie de Venceslas :
«La vérité doit s’imposer sans violence.» (Léon Tolstoï)
Courte prière à saint Venceslas :
«Saint Venceslas, consolez ceux qui sont tristes et chassez tout ce qui est mal.»
Ephéméride du 28 septembre :
En 1978, mort subite du pape Jean-Paul Ier après seulement trente-trois jours de pontificat. Le patriarche de Venise, Albino Luciani, avait succédé à Paul VI. En quelques audiences publiques, ce fils de maçon socialiste et d’une mère très pieuse avait attiré la sympathie profonde des fidèles par son discours simple et sa bonté. Après son élection, comme il l’avait fait dans ses charges précédentes, il ne transige pas avec les mœurs, les finances ni la doctrine. De nombreuses enquêtes en concluent à de sombres machinations ayant entraîné sa mort, corroborées par des versions officielles très différentes sur les circonstances du décès.