«Le grand saint du Grand Siècle», l’appelle-t-on. Même l’anticlérical Voltaire dit de lui : «Mon saint à moi, c’est Vincent de Paul.»
Le parcours de ce paysan landais à l’accent gascon est incroyable. Prêtre à 19 ans, il devient précepteur de la famille de Gondi, curé de Clichy, puis de Châtillon-sur-Chalaronne, aumônier des galériens.
Il rencontre Louise de Marillac et fonde les Filles de la charité, si actives encore aujourd’hui auprès des pauvres et des malades. Il fonde les lazaristes, deux séminaires pour la formation des prêtres, des maisons d’accueil pour vieux couples et prostituées.
Il accueille des milliers d’enfants difficiles, organise retraites, conférences et secours aux régions dévastées par la guerre, lui qui, enfant, rougissait de la pauvreté de ses parents.
Louis XIII agonise dans ses bras. Conseiller des puissants, ami des pauvres, Vincent de Paul meurt à 79 ans en 1660. On peut voir son corps dans la chapelle de la rue de Sèvres, à Paris. Il est le Patron de toutes les œuvres charitables.
Dernières paroles de Vincent de Paul :
«Quiconque a commencé une bonne œuvre, qu’il aille jusqu’au bout !»
Courte prière de Vincent de Paul sur son lit de mort :
«Si j’ai pu faire tout cela, rien que cela, c’est que vous m’en avez donné, Seigneur, l’idée, la force et les moyens. Ma mission est remplie. Je viens à Vous.»
Éphéméride du 27 septembre :
En 1540, le pape Paul III approuve la fondation de la Compagnie de Jésus (Jésuites) par la bulle «Regimini militantis ecclesiae».
Ignace de Loyola et François Xavier avec quelques amis avaient, à Montmartre, fait le vœu de servir l’Eglise. Ils demandent l’approbation au pape. Ils défendront la foi catholique dans le monde. La Compagnie de Jésus jouera un rôle majeur pendant des siècles pour l’Eglise. Elle aura de virulents détracteurs, qui obtiendront plusieurs fois la dissolution de la Compagnie dans les Etats et à Rome même.